Pendant que l’uranium est appauvri,
c’est nos poumons qui s’enrichissent…
(Doug WESTERMAN / Traduction: Pétrus LOMBART)
DOCUMENT EXCEPTIONNEL:PENDANT QUE L'URANIUM EST APPAUVRI, C'EST NOS POUMONS QUI S'ENRICHISSENT (Doug WESTERMAN / 2007 / Traduction:Pétrus LOMBART) dans REFLEXIONS PERSONNELLES
Déchargement d’uranium appauvri sur le site nucléaire
COGEMA / AREVA de BESSINES (France / Haute-Vienne / Janvier 2013)
En 1979, des particules d’uranium appauvri (UA) se sont échappées de l’usine de National Lead Industries près d’Albany dans l’État de New York, qui fabriquait des armes à l’UA pour les militaires. Les particules ont parcouru 42 kilomètres et ont été découvertes dans un filtre de laboratoire par le Dr Leonard Dietz, physicien nucléaire. Cette découverte mena à le fermeture de l’usine en 1980, parce qu’elle libérait chaque mois plus de 0,85 livres (386 grammes) de poussière d’UA dans l’atmosphère, et cela avait entraîné le nettoyage des propriétés contaminées pour un coût de plus de 100 millions de dollars.
Pendant que l'uranium est appauvri, c'est nos poumons qui s'enrichissent...
Imaginez un scénario bien pire. Les terroristes prennent 450 tonnes de poussière mortelle et la dispersent sur les régions peuplées dans tous les USA. Des centaines d’enfants présentent des symptômes. Beaucoup ayant contracté le cancer et la leucémie souffrent d’une mort précoce et douloureuse. Une immense augmentation de malformations congénitales graves est signalée. Les oncologues sont débordés. Les terrains de football, les plages et les parcs, les aires de jeux pour les enfants ne sont plus sûrs. Les gens perdent leur libertés les plus fondamentales, la possibilité d’aller respirer à l’extérieur en toute sécurité. Ça paraît pire que le 9/11 ? Bienvenue en Iraq et en Afghanistan.

Le Dr Jawad Al Ali (55 ans), directeur du Centre d’Oncologie du plus grand hôpital de Bassora en Iraq a déclaré, lors d’une récente conférence (2003) au Japon :

Deux phénomènes étranges que je n’avais jamais vu auparavant se sont produits à Bassora. Le première est le cancer double et triple chez un patient. Par exemple, la leucémie et le cancer de l’estomac. Nous avons eu un patient avec 2 cancers, à l’estomac et au rein. Quelques mois plus tard, le cancer s’est développé dans l’autre rein, il avait trois types de cancer différents. Le second est le cancer se groupant chez les familles. Nous avons ici 58 familles avec plus d’une personne touchées par le cancer. Le Dr Yasin, chirurgien général avait deux oncles, une sœur et un cousin touchées par le cancer. Le Dr Mazen, un autre spécialiste, a six membres de sa famille atteints de cancer. Ma femme a neuf membres de sa famille avec le cancer.

Les enfants sont particulièrement sensibles à l’empoisonnement de l’UA. Ils ont un taux d’absorption beaucoup plus élevé car leur sang sert à construire et à nourrir leurs os et ils ont beaucoup de tissus mous. Le cancer des os et la leucémie sont accusés d’être les maladies qui les touchent le plus, toutefois, le cancer du système lymphatique, qui peut se développer n’importe où sur le corps, et qui a rarement été vu avant l’âge de 12 ans est maintenant commun lui aussi.

Nous avons été accusés de faire de la propagande pour Saddam Hussein avant la guerre. Quand je faisais des exposés, des gens m’accusaient d’être pro-Saddam.

Parfois, j’éprouvais même de la peur à parler. Les gens du régime ont volé mes données en disant qu’elles étaient à eux, et les ont utilisées pour leurs propres programmes. Les Koweïtiens m’ont interdit de pénétrer au Koweït. Nous avons été accusés d’être des partisans de Saddam.

L’arrogance des gens du Pentagone est incroyable

John Hanchette, professeur de journalisme à l’Université Saint Bonaventure, est l’un des fondateurs éditeurs de USA Today apparentés aux disciples de la chercheuse sur l’UA Leuren Moret. Il a déclaré qu’il avait préparé la révélation de nouvelles informations au sujet des effets de l’UA sur les soldats de la Guerre du Golfe et les irakiens, mais que chaque fois qu’il était prêt à publier, il recevait un appel téléphonique du Pentagone lui demandant de ne pas imprimer l’information. Il a depuis été remplacé en tant que rédacteur en chef de USA Today.

Dr Keith Baverstock, chef experts en radioprotection et en santé de World Health Organization pendant 11 ans, et auteur d’une étude non publiée, a fair ressortir que son rapport « Sur les risques de cancer pour les civils en Iraq en respirant les poussières d’uranium contaminées » a été aussi délibérément supprimé.

Les informations publiées par le Ministère de la Défense US ne sont pas fiables, selon certaines sources au sein même de l’armée.

En 1997, alors qu’il citait des expériences faites par d’autres dans lesquelles 84% des chiens exposés à inhalation d’uranium mouraient de cancer du poumon, le Dr Asaf Durakovic, alors professeur de radiologie et de médecine nucléaire à l’Université de Georgetown à Washington, a été cité disant, « L’administration des anciens combattants m’a demandé de mentir sur le risque d’intégrer de l’uranium appauvri dans le corps humain. »

À cette époque, le Dr Durakovic était colonel de l’US Army. Il a depuis quitté l’armée, pour fonder l’Uranium Medical Research Center, une organisation financée par des fonds privés dont le siège est au Canada.

Stuart Grainger caporal de 23 ans de la division de l’armée du 34ème Platoon, (les noms et les numéros ont été modifiés) a été diagnostiqué avec le cancer après son retour d’Iraq. Sept autres hommes du peloton ont aussi des tumeurs malignes.

Les « bombes sales » du Pentagone

Doug Rokke, un entrepreneur sous contrat de l’US Army qui a dirigé un nettoyage d’uranium appauvri après la première Guerre du Golfe, a déclaré :

L’uranium appauvri est un crime l’humanité.

La propre équipe de Rokke, une centaine d’employés, a été terrassée par l’exposition à la fine poussière. Il a déclaré: « Lorsque nous sommes allés dans la région du Golfe, nous étions vraiment tous en bonne santé. » Après avoir effectué les opérations de nettoyage dans le désert (par erreur, sans équipement de protection), 30 membres de son personnel sont morts, et la plupart des autres, dont Rokke lui-même, ont attrapé de graves problèmes de santé. Rokke a maintenant une maladie réactive des voies respiratoires, des dommages neurologiques, des cataractes, et des problèmes rénaux.

Nous avons alerté le Ministère de la Défense (DoD) en 1991 après la Guerre du Golfe. Leur arrogance est au-delà de la compréhension. Pourtant, le DoD maintient toujours que les ingestions d’UA de ce genre « ne sont pas suffisantes pour rendre les troupes sérieusement malades dans la plupart des cas. »

Pourquoi alors rendent-elles l’équipe de nettoyage sérieusement malade ou en phase terminale dans presque tous les cas ?

Des particules d’un dixième de micron sont dispersées dans

l’atmosphère

Il a demandé à Marion Falk, le physicien chimiste retraité qui a construit des bombes nucléaires pendant plus de 20 ans au Lawrence Livermore Lab, s’il pensait que les armes à l’UA opèrent de la même manière que les bombes sales.

C’est exactement ce qu’elles sont. Elles correspondent à la description d’une bombe sale dans tous les sens du terme.

Selon Falk, plus de 30% de l’UA tiré par les canons des chars US est réduit à l’impact en particules d’un dixième de micron. « Plus l’explosion est grande, plus est grande la quantité d’UA dispersée dans l’atmosphère, » a dit Falk. Avec les plus grands missiles et bombes, presque 100% de l’UA est réduit en particules de poussière radioactive de la taille du micron ou plus petites, a-t-il dit.

Les bombes à l’UA sont des armes parfaites pour tuer beaucoup

de gens

Lorsqu’on lui a demandé si le principal objectif de l’utilisation de l’UA était de détruire les choses et de tuer les gens, Falk a été plus précis :

Je dirais que c’est l’arme parfaite pour tuer beaucoup de gens.

Quand une balle ou une bombe à l’UA frappe une cible dure, la majeure partie de son énergie cinétique est transformée en chaleur suffisante pour enflammer l’UA [1]. De 40% à 70% de l’UA est converti en particules de poussière extrêmement fines de céramique d’oxyde d’uranium (essentiellement du dioxyde, mais d’autres formulations se produisent aussi). Plus de 60% de ces particules ont un diamètre inférieur à 5 microns, à peu près la même taille que les particules des cendres de cigarettes dans la fumée, et donc respirables.

Les conditions sont tellement chaotiques en Irak que l’infrastructure médicale a été fortement compromise. En termes de cancers et de malformations congénitales dues à l’UA, seule une petite fraction des cas est signalée.

Les anomalies congénitales sont désormais banales

Les médecins dans le sud de l’Iraq comparent les anomalies de naissance à celles qui ont suivi les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Ils ont de nombreuses photos d’enfants nés sans cerveau, avec les organes internes à l’extérieur du corps, sans organes sexuels, sans colonne vertébrale, et la liste des déformations continue à monter. Ces malformations de naissance, extrêmement rares en Irak avant l’utilisation à grande échelle des armes à l’UA, sont aujourd’hui banales. Dans les hôpitaux à travers l’Irak, les mamans ne demandent plus : « Docteur, c’est un garçon ou une fille? » Mais plutôt, « Docteur, est-il normal ? » Les photos sont horribles.

On peut les voir sur ce site internet :

http://www.xs4all.nl/~stgvisie/VISIE/extremedeformities.html

Ross B.Mirkarimi, un porte-parole de Arms Control Research Center, a déclaré:

« On a demandé aux enfants à naître de la région de payer le prix le plus fort, l’intégrité de leur ADN. »

Avant sa mort par leucémie en septembre 2004, Nuha Al Radi, artiste irakien accompli et auteur des « Chroniques de Bagdad » a écrit :

« Tout le monde semble être en train de mourir du cancer. Chaque jour, on entend qu’une autre connaissance ou l’ami d’un ami est en train de mourir. Combien d’autres meurent dans les hôpitaux sans qu’on le sache ? Apparemment, plus de trente pour cent des irakiens ont le cancer, et il y a beaucoup d’enfants avec la leucémie.

L’uranium appauvri laissé par la campagne de bombardements US a transformé l’Irak en pays infesté de cancer. Pendant les centaines d’années à venir, les effets de l’uranium continueront à faire des ravages sur l’Irak et ses environs ».

Cet extrait de son journal a été écrit en 1993, après la première Guerre du Golfe (environ 300 tonnes d’UA, pour la plupart dans les zones désertiques) mais avant l’Operation Iraqi Freedom, (1.700 tonnes estimées beaucoup plus près des grands centres de population). C’est donc cinq à six fois pire maintenant que ce l’était quand il écrivait son journal !

Plus de 450 tonnes de poussière d’UA dispersées dans tout l’Iraq

Selon les estimations, le pourcentage d’UA, vaporisé en fines poussières d’oxyde d’uranium, est d’environ 30 à 40%. Cela équivaut à plus de 450 tonnes de poussière dispersées dans tout l’Iraq.

En tant que conseiller spécial de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’ONU, et du Ministère de la Santé Irakien, le Dr Ahmad Hardan a documenté les effets de l’UA en Iraq entre 1991 et 2002:

« Les forces US admettent avoir utilisé plus de 300 tonnes d’armes à l’UA en 1991. Le chiffre réel est plus proche de 800. Cela a provoqué une crise sanitaire qui a affecté près d’un tiers de million de gens. Comme si cela ne suffisait pas, les USA en ont utilisé 200 tonnes de plus seulement à Bagdad au cours de la récente invasion.

Je ne sais pas dans les autres parties de l’Iraq, il me faudra des années pour les documenter.

À Bassora, il nous a fallu deux ans pour obtenir des preuves concluantes de ce que produit l’UA, mais nous savons maintenant ce qu’il faut chercher et les résultats sont terrifiants.

Les effets de loin les plus dévastateurs affecteront les enfants à naître. Rien ne peut préparer quelqu’un à la vue des centaines de fœtus conservés, aux apparences à peine humaines. L’Iraq est maintenant en train de voir des bébés avec des membres terriblement réduits, avec leurs intestins à l’extérieur du corps, avec d’énormes tumeurs renflées à la place des yeux, ou avec un seul œil, comme des cyclopes, ou sans yeux ou sans membres, et même sans tête. De manière significative, certains de ces défauts sont pratiquement inconnus en dehors des manuels montrant les bébés nés près des sites d’essais des bombes A dans le Pacifique ».

Les USA empêchent les échanges scientifiques

Le Dr Hardan a aussi déclaré :

« J’ai pris des dispositions pour qu’une délégation de l’Hôpital d’Hiroshima du Japon vienne partager leur connaissances des maladies dues aux radiations que nous sommes susceptibles de rencontrer au fil du temps. La délégation m’a dit que les USA avaient décidé de ne pas venir. De même, un célèbre spécialiste du cancer allemand qui avait accepté de venir a seulement dit plus tard qu’il n’avait pas eu la permission d’entrer Iraq.

Non seulement nous sommes en train d’empoisonner les irakiens et les afghans, mais nous faisons des efforts concertés pour empêcher d’entrer les spécialistes des autres pays qui peuvent les aider. Les militaires US ne veulent pas que le reste du monde découvre ce que nous avons fait ».

Le développement relativement rapide des cancers a été rapporté par les médecins des hôpitaux civils suite au bombardement avec de l’UA de la Yougoslavie par l’OTAN en 1998-1999, et à l’invasion de l’Irak par les militaires US utilisant de l’UA pour la première fois en 1991. Les experts médicaux rapportent que ce phénomène de multiples tumeurs malignes sans rapport de causes, qui était inconnu jusqu’à présent, est un nouveau syndrome associé à l’irradiation de l’UA de l’intérieur du corps.

À peine 467 étasuniens ont été blessés dans les trois semaines de la Guerre du Golfe Persique en 1990-1991. Sur les 580.400 soldats ayant servi dans cette guerre, 11.000 sont morts, et en 2000 ils étaient 325.000 en invalidité médicale permanente. Ce nombre effarant d’anciens combattants handicapés signifie que 56% des soldats ayant servi dans la première Guerre du Golfe ont maintenant, une décennie plus tard, des problèmes médicaux.

Le Tribunal de Tokyo, guidé par les principes du Droit Pénal

International et du Droit Humanitaire International, a jugé

Bush coupable de crimes de guerre

Bien qu’il n’ait pas été signalé dans la grande presse US, récemment un Tribunal à Tokyo, guidé par les principes du Droit Pénal International et du Droit Humanitaire International, a constaté que le président George W. Bush était coupable de crimes de guerre. Le 14 mars 2004, Nao Shimoyachi rapportait, dans The Japan Times, que le président Bush avait été reconnu coupable « pour attaque de civils avec des armes non discriminantes et d’autres armes, » et le « Tribunal a aussi émis des recommandations pour interdire les obus de l’uranium appauvri et les autres armes qui nuisent aux gens indistinctement. » Bien que c’était un « Tribunal de Citoyens » n’ayant aucune autorité légale, les participants ont décidé sincèrement que les Lois Internationales ont été violées et que la condamnation pour crimes de guerre était justifiée.

Les troupes impliquées dans le combat réel ne sont pas les seules à signaler des symptômes. La 442ème compagnie de Police Militaire de l’Armée de la Garde Nationale de New York, servant en Iraq, a plusieurs membres qui disent lutter contre des malaises physiques persistants qui ont commencé l’été dernier à Samawa en Iraq.

Je suis tombé malade immédiatement en juin, a déclaré le sergent-chef. Ray Ramos, un flic habitant à Brooklyn. Ma santé va périclitant avec des maux de tête tous les jours, les mains constamment engourdies et des éruptions cutanées sur l’estomac.

Uranium Medical Research Center :

Les échantillons d’air, de sol et d’eau contenaient des

centaines de milliers de fois le niveau normal de radiation

Le Dr Asaf Durakovic, fondateur de l’Uranium Medical Research Center (UMRC), et expert en médecine nucléaire, qui a examiné et testé neuf soldats de la compagnie, affirme que quatre ont presque certainement inhalé des poussières radioactives des explosions des obus US fabriqués avec de l’uranium appauvri. Les tests du laboratoire ont révélé des traces de deux formules d’uranium artificiel dans les échantillons d’urine provenant de quatre soldats.

Si tel est le cas, les hommes — le sergent Hector Vega, le sergent Ray Ramos, le sergent Agustin Matos et le caporal Anthony Yonnone – sont les premiers cas confirmés d’irradiation par l’uranium appauvri inhalé dans le conflit actuel en Irak.

La 442ème, composée en majorité de policiers, de pompiers et d’agents de correction de New York, est basée à Orangeburg dans le Compté de Rockland. Dépêchés en Iraq à Pâques 2003, les membres de l’unité ont fournit la garde pour les convois, le fonctionnement des prisons et la formation de la police irakiennes. La compagnie entière doit rentrer chez elle plus tard ce mois-ci.

« Ce sont des résultats étonnants, d’autant plus que ces soldats étaient membres de la police militaire et n’étaient pas exposés au feu de la bataille, » a déclaré le Dr Duracovic Asaf, qui a examiné les GI et effectué les tests.

Dans un groupe de huit militaires de la coalition menée par les USA, dont les bébés sont nés sans yeux, sept sont connus pour avoir été exposés directement à la poussière d’UA. Dans un groupe (250 soldats) exposé durant la première Guerre du Golfe, 67% des enfants conçus après la guerre, avaient des malformations à la naissance.

L’équipe de recherche du Dr Durakovic de l’UMRC a aussi effectué une visite de trois semaines sur le terrain en Iraq en octobre 2003. Elle a recueilli environ 100 échantillons de substances comme de la terre, de l’urine de civils et des tissus de cadavres de soldats irakiens dans 10 villes, dont Bagdad, Bassora et Najaf. Durakovic a dit que les tests préliminaires montraient que les échantillons d’air, de terre et d’eau contenaient « des centaines de milliers de fois » le niveau de radiation naturel. Durakovic a déclaré à The Japan Times :

« Il y a ce haut niveau de contamination parce que beaucoup plus d’uranium appauvri a été utilisé cette année qu’en 1991 (première Guerre du Golfe) ».

Ils entravent les efforts visant à prouver le lien entre l’uranium

appauvri et la maladie

Ils ne veulent pas admettre qu’ils commettent des crimes de guerre en utilisant des armes qui tuent sans discernement et qui sont interdites par le Droit International.

(Note sur le Dr Durakovic : Tout d’abord, il lui a été instamment demandé de mettre fin à ses travaux, il a été viré de sa fonction, puis sa maison a été saccagée et il a aussi déclaré avoir reçu des menaces de mort. Evidemment, le DoD est très désireux de censurer les dénonciateurs de l’UA !)

Distinction diagnostique entre uranium naturel et UA par la

technique de TIMS

Le Dr Durakovic avec Patricia Horan et Leonard Dietz, ses associés de recherche à l’UMRC, ont publié une unique étude en août 2002, publiée dans le Military Medicine Medical Journal. L’étude est considérée comme la première à examiner l’UA inhalé par les anciens combattants de la Guerre du Golfe en utilisant la technique de spectrométrie de masse de l’ionisation thermique, ce qui leur a permis de différencier facilement l’uranium naturel de l’uranium appauvri. L’étude, qui a examiné des anciens combattants britanniques, canadiens et étasuniens, tous souffrant des affections typiques du Syndrome de la Guerre du Golfe, a constaté que, neuf ans après la guerre, 14 des 27 anciens combattants étudiés avaient de l’UA dans leurs urines. De l’UA a aussi été trouvé dans les poumons et les os d’un ancien combattant de la Guerre du Golfe décédé. Qu’aucune étude gouvernementales n’ait été faite sur l’UA inhalé « équivaut à une énorme faute professionnelle, » a déclaré Dietz dans une interview.

Particules de petite taille et de structure cristalline

Les japonais ont commencé à étudier les effets de l’UA dans le sud de l’Iraq au cours de l’été 2003. Ils avaient un compteur Geiger dont ils voyaient les dépassements d’échelle à de nombreuses occasions. Au cours de leur visite, un hôpital local traitait plus de 600 enfants par jour, parmi lesquels beaucoup souffraient de symptômes d’empoisonnement par les radiations internes. 600 enfants par jour ? Combien de ces enfants auront le cancer et souffriront de mort précoce et douloureuse ?

« L’ingestion de particules d’UA peut provoquer jusqu’à 1.000 fois les dégâts d’une radiographie, » a déclaré Mary Olson, spécialiste des déchets nucléaires et biologiste au Nuclear Information and Resource Service de Washington.

C’est la différence de taille des particules ainsi que leur structure cristalline qui rend la présence de poussière d’UA dans l’environnement aussi extrêmement dangereuse, et qui différencie ses propriétés de celle de la poussière d’uranium naturel omniprésente, à laquelle nous sommes tous exposés chaque jour, dont les particules atteignent rarement une aussi petite taille. Ce point souligne que la comparaison des particules d’UA à celles de l’uranium naturel, beaucoup plus grandes, est trompeuse.

Les militaire US et leurs partisans citent régulièrement une étude de Rand Corp, qui se sert de l’uranium naturel inhalé par les mineurs.

Les particules d’un diamètre inférieur à 10 microns peuvent accéder aux plus profonds recoins des tissus pulmonaires où elle restent logées en permanence. Par ailleurs, si la substance est relativement insoluble, comme la poussière produite par la combustion de l’UA, elle restera en place pendant des décennies, se dissolvant très lentement au cours du temps dans la circulation sanguine et lymphatique. Des études ont identifié de l’UA dans l’urine d’anciens combattants de la Guerre du Golfe neuf ans après le conflit, ce qui atteste de la permanence de la céramique d’oxyde d’UA dans les poumons. Les effets sont donc très différentes de la poussière d’uranium naturel, dont les particules grossières sont presque entièrement éliminées par l’organisme en 24 heures.

Plus de 10 billions de doses de 0,34 milligrammes flottent autour

de l’Iraq et de l’Afghanistan

L’armée est consciente des effets nocifs de l’UA sur le code génétique humain. En 2001, une étude des effets de l’UA sur l’ADN réalisée par la Dr Alexandra C. Miller pour l’Armed Forces Radiobiology Research Institute à Bethesda dans le Maryland, indiquait que l’instabilité chimique de l’UA provoque un million de fois plus de dommages génétiques que l’on en attendrait de son seul effet radioactif.

Les études ont montré que les nano particules inhalées sont beaucoup plus toxiques que les micro particules de même composition chimique. Le toxicologue britannique Vyvyan Howard a signalé que l’augmentation de toxicité des nano particules est due à leur taille.

Par exemple, quand des souris ont été exposées à un virus de la taille des particules du Teflon (0,13 micron) dans une étude à l’Université de Rochester, il n’y a pas eu d’effet néfaste. Mais lorsque les souris ont été exposées à des nano particules de Teflon pendant 15 minutes, presque toutes les souris sont mortes en moins de 4 heures.

Leuren Moret, une autre chercheuse sur l’UA a écrit :

Les voies d’irradiation de l’uranium appauvri peuvent être à travers la peau, par inhalation et par ingestion. Les nano particules ont une grande mobilité et peuvent facilement entrer dans le corps. L’inhalation de nano particules d’uranium appauvri est la plus dangereuse irradiation, car les particules passent directement dans le sang à travers la barrière pulmonaire-sanguine.

Lorsqu’elles sont inhalées par le nez, les nano particules peuvent passer du bulbe olfactif directement dans le cerveau à travers la barrière hématoencéphalique, où elles migrent toutes à travers le cerveau. Beaucoup de soldats exposés à l’uranium appauvri à l’ère du Golfe ont été diagnostiqués avec des tumeurs du cerveau, des lésions cérébrales et la faculté de penser compromise. L’uranium peut interférer avec les mitochondries, qui fournissent l’énergie des processus nerveux, et dans la transmission des signaux nerveux à travers les synapses dans le cerveau.

En se basant sur les données de dissolution et du taux d’excrétion, il est possible d’évaluer approximativement la quantité d’UA initialement inhalée par les anciens combattants. Pour la poignée d’anciens combattants étudiée, la quantité moyenne est 0,34 milligrammes. La connaissance de l’activité spécifique (taux de rayonnement) de l’UA permet de déterminer que la quantité totale des radiations (alpha, bêta et gamma) provenant de l’UA et de ses produits de désintégration radioactifs dans leur corps s’élève à environ 26 émissions radioactives par seconde, soit 800 millions d’émissions par an. À 34 milligrammes la dose, il y en a plus de 10 billions flottant autour de l’Iraq et de l’Afghanistan.

De combien de morts supplémentaires parle-t-on ? Au lendemain de la première Guerre du Golfe, l’Atomic Energy Authority (AEA) britannique a présenté des estimations sur les effets potentiels de la contamination de l’UA laissée par le conflit. Il a calculé qu’ils « pouvaient provoquer potentiellement 500.000 morts. » C’est « un chiffre théorique » avait-il souligné, qui indiquait « un important problème. »

Le calcul de l’AEA a été fait dans une note confidentielle pour la compagnie privatisée de munitions, Royal Ordnance, datée du 30 avril 1991. Le nombre élevé de décès potentiels a été rejeté comme « très loin d’être réaliste » par le Ministre de la Défense Britannique, Lord Gilbert.

« Puisque les salves ont été tirées dans le désert, à plusieurs kilomètres du village le plus proche, il est hautement improbable que la population locale ait été exposée à d’importante quantité d’oxyde respirable, » a-t-il dit. Ces remarques ont été faites avant les dernières invasions d’Afghanistan et d’Irak, où l’uranium appauvri a été utilisé à plus grande échelle à l’intérieur et à proximité de bon nombre des quartiers les plus peuplés. Si la quantité d’UA utilisée dans la première Guerre du Golfe suffisait pour provoquer 500.000 décès potentiels, (si elle avait été utilisée à près des quartiers peuplés), alors qu’est-ce que va donner près de six fois cette quantité utilisée à l’intérieur et à proximité des grandes villes dans l’opération Iraqi Freedom ? En extrapolant l’estimation de l’AEA, cette quantité donne le chiffre potentiel de 3 millions de morts supplémentaires dus à l’inhalation de poussières d’UA en Irak seul, sans inclure l’Afghanistan. Cela représente environ 11% du total des 27 millions de gens de la population irakienne. Dan Bishop, docteur en chimie pour IDUST juge que cette estimation est basse, en considérant la longue durée de vie de la poussière d’UA. Dans certaines régions d’Afghanistan, la concentration est plus grande qu’en Irak.

Les souffrances des anciens combattants

Que peut faire une personne en bonne santé, à part attendre, quand elle a inhalé de la poussière mortelles ? Le capitaine Terry Riordon était membre des Forces Armées Canadiennes qui servaient dans la première Guerre du Golfe. Il est mort en avril 1999 à l’âge de 45 ans. Terry avait quitté le Canada en très bonne forme, un homme qui faisait du ski de fond et courait des marathons. À son retour, seulement deux mois plus tard, il pouvait à peine marcher.

Il est revenu au Canada en février 1991 avec la perte certifiée du contrôle moteur, de la fatigue chronique, des difficultés respiratoires, des douleurs thoraciques, des problèmes de sommeil, la perte de la mémoire à court terme, des douleurs testiculaires, des douleurs des os, de la diarrhée, et une dépression. Après sa mort, la contamination par l’uranium appauvri a été découverte dans ses poumons et ses os. Pendant huit ans, il a subi d’innombrables maux et lutté avec la bureaucratie militaire et le système pour obtenir un diagnostic et un traitement. Il s’était arrangé pour, à sa mort, léguer son corps à l’UMRC. Grâce à son don, l’UMRC a été en mesure d’obtenir la preuve concluante que l’inhalation de fines particules de poussière d’uranium appauvri avait complètement détruit sa santé. Combien de Terry Riordon sont là exposés au milieu des troupes, sans parler des civils irakiens et afghans ?

L’inhalation de poussière ne va pas tuer tout de suite un grand nombre de civils irakiens et afghans, pas plus qu’elle ne l’a fait pour le capitaine Riordan. Ce que nous allons plutôt voir est un grand nombre de gens avec de graves maladies chroniques, ayant une espérance de vie considérablement réduite, avec de multiples formes de cancer.

Melissa Sterry, une autre ancienne combattante malade, a servi six mois à l’approvisionnement de la base du Koweït au cours de l’hiver 1991-92. Une partie de son travail avec la Compagnie d’Équipements de Combat de la Garde Nationale était de nettoyer les chars et les autres véhicules blindés qui avaient servi pendant la guerre, de les préparer pour l’entreposage.

Elle a dit qu’elle avait balayé les véhicules blindés, nettoyé la poussière, le sable et les débris, parfois ordonné d’aider à enterrer des pièces contaminées. Dans un entretien téléphonique, elle a déclaré que, après des recherches sur l’uranium appauvri, elle a choisi de ne pas faire les tests de l’armée, car elle ne pouvait pas faire confiance aux résultats. Il est alarmant de constater que Melissa était stationnée au Koweït, et non pas en Irak. Le nettoyage des tanks avec de la poussière d’UA a suffi à la rendre malade.

L’alliance militaire US-UK : des criminels de guerre

En 2003, le Christian Science Monitor a envoyé des reporters en Irak pour enquêter sur les effets à long terme de l’uranium appauvri. Le rédacteur Scott Peterson a vu des enfants jouant sur un tank incendié près d’un stand de légumes à la périphérie de Bagdad, un tank, qui avait été détruit par des obus à blindage perçant recouverts d’uranium appauvri. Portant son masque et des vêtements de protection, il a pointé son compteur Geiger vers le tank. Il a enregistré 1.000 fois le rayonnement du fond naturel. Si les troupes étaient en mission charitable d’apporter la démocratie en Irak, tenir ces enfants hors de portée de ces dangers ne serait-il pas la priorité ?

Les lois de la guerre interdisent l’utilisation d’armes ayant des effets mortels et inhumains au-delà du champ de bataille. On ne peut pas non plus déployer légalement des armes en temps de guerre quand il est connu qu’elle resteront actives, ou nuiront après que la guerre soit terminée. Il n’est donc pas étonnant que le tribunal japonais ait jugé le président Bush coupable de crimes de guerre.

Le Dr Alim Yacoub de l’Université de Bassora a mené une étude épidémiologique sur l’incidence des cancers chez les enfants de moins de quinze ans, dans la région de Bassora (une région bombardée à l’UA lors de la première Guerre du Golfe). Ils ont constaté 24% d’augmentation au cours de la période de 1990 à 1999. C’était avant la dernière invasion.

Au Kosovo, des pics de cancer et de malformations congénitales semblables ont été remarquées par de nombreux experts internationaux, bien que la quantité d’armes à l’UA utilisée n’était qu’une petite fraction de celle qui a servi en Iraq.

Résultats d’une étude de terrain en Afghanistan

Les statistiques vérifiables pour l’Iraq resteront évasives pendant un certain temps, mais les études de terrain très répandue en Afghanistan montrent l’existence d’un désastre de santé publique à grande échelle. En mai 2002, l’UMRC (Uranium Medical Research Center) a envoyé une équipe sur le terrain pour interroger et examiner les habitants et les gens déplacés en Afghanistan. L’équipe de terrain de l’UMRC a commencé d’abord par identifier plusieurs centaines de gens souffrant de maladies et d’états médicaux montrant les symptômes cliniques considérés propres à l’exposition aux rayonnements. Pour enquêter sur la possibilité que les symptômes sont dus à des maladies de radiations, l’équipe de l’UMRC a recueilli des échantillons d’urine et de terre, pour les transporter dans un laboratoire de recherche indépendant en Angleterre.

L’équipe de terrain de l’UMRC a trouvé des civils afghans avec des symptômes aiguës d’empoisonnement par radiations, avec des symptômes de contamination interne chronique à l’uranium, notamment des problèmes congénitaux chez les nouveau-nés. Les civils locaux ont signalé de grands nuages de poussière dense et des panaches de fumée montant des points d’impacts, une odeur âcre, suivie par la brûlure des fosses nasales, de la gorge et des voies respiratoires supérieures. En tous lieux les sujets présentaient des symptômes au profil et à la chronologie identiques. Les victimes signalaient des symptômes incluant des douleurs dans les vertèbres cervicales, sur le dessus des épaules et dans la zone basale du crâne, en bas du dos/douleurs rénales, de la faiblesse des muscles et des jointures, des difficultés à dormir, des maux de tête, des problèmes de mémoire et de désorientation.

Deux équipes scientifiques supplémentaires ont été envoyées en Afghanistan. La première, arrivée en juin 2002, s’est concentrée sur la région de Jalalabad. La seconde, arrivée quatre mois plus tard, a élargi l’étude pour inclure la capitale Kaboul, qui a une population de près de 3,5 millions de gens. La ville elle-même contient le plus grand nombre d’objectifs relevés, déterminés durant l’Operation Enduring Freedom. Aux fins de l’étude, les alentours de trois grands sites bombardés ont été examinés. Il était prévu que la signature de l’uranium appauvri ou enrichi serait trouvée dans les échantillons d’urine et de terre relevés au cours de l’étude. L’équipe n’était pas prête au choc de ses trouvailles, qui indiquaient à Jalalabad et à Kaboul que l’UA était à l’origine du taux de maladies élevé. Les tests effectués sur un certain nombre de sujets de Jalalabad montraient une concentration de 400% à 2.000% fois supérieure à celui d’une population normale, des montants jamais enregistrés auparavant par des études civiles.

Ceux de Kaboul, qui ont été directement exposés aux bombardements « chirurgicaux » US-britanniques, montraient des signes de contamination extrême, compatibles avec l’irradiation à l’uranium. Il s’agit notamment de douleurs dans les articulations, de douleurs dans le dos/reins, de faiblesse musculaire, de problèmes de mémoire, de désorientation et de confusion. Ceux exposés aux bombardements rapportent des symptômes de maladies du type de la grippe, des saignements, des écoulements du nez et les muqueuses sanguinolentes. Combien de ces gens souffrent d’une mort par cancer, douloureuse et précoce ? L’équipe de l’étude elle-même s’est plainte de symptômes analogues pendant son séjour. La plupart de ces symptômes durent des jours, voire des mois.

En août 2002, l’UMRC achevait l’analyse préliminaire des résultats de Nangarhar. Sans exception, chaque donneur d’échantillon d’urine était positif à la contamination à l’uranium. Les résultats indiquent un niveau de contamination incroyablement élevé ; la concentration étaient 100 à 400 fois plus grande que celles des anciens combattants de la Guerre du Golfe testés en 1999. Un chercheur a signalé, « Nous avons pris deux échantillons de sol et biologiques, et avons constaté la présence d’une radioactivité considérable dans l’urine, la forte concentration nous a étonné. Elle est au-delà de nos plus folles supputations. »

Automne 2002 : 30% des gens interrogés en Afghanistan montrent les symptômes de la maladie des radiations

En automne 2002, l’équipe de terrain de l’UMRC revenait en Afghanistan pour une enquête plus étendue, et révélait une irradiation potentiellement plus grande que prévue initialement. Environ 30% des gens interrogées dans les zones touchées montraient des symptômes de la maladie des radiations. Les nouveaux nés sont parmi ceux affichant les symptômes, avec les anciens des villages signalant que plus de 25% des nourrissons étaient inexplicablement malades.

Quelle est l’importance et l’étendue de l’irradiation ?

Une citation du rapport de terrain de l’UMRC indique :

« L’équipe de terrain de l’UMRC a été choquée par l’ampleur des effets de Santé Publique en relation avec les bombardements. Sans exception, sur chaque site bombardé examiné, les gens sont malades. Une portion importante de la population civile présente des symptômes correspondants à la contamination interne par l’uranium.

En Afghanistan, contrairement à l’Iraq, les résultats de laboratoire de l’UMRC montraient des concentrations d’uranium non appauvri beaucoup plus élevées que chez les victimes de l’UA en Iraq. L’Afghanistan a servi de terrain d’essai pour une nouvelle génération de bombes brise-bunkers contenant de fortes concentrations d’autres alliages d’uranium.

« Une partie importante de la population civile » ? Il semble qu’en allant détruire une poignée de terroristes en Afghanistan, nous ayons empoisonné un grand nombre de civils innocents, dont un nombre disproportionné d’enfants.

L’armée a trouvé de l’uranium appauvri dans l’urine de certains soldats, mais a soutenu qu’il ne suffisait pas à les rendre gravement malades dans la plupart des cas. Les critiques ont demandé des tests plus pointus, plus coûteux.

Italie

Selon un envoi en octobre 2004 de l’Observatoire de Santé Militaire Italien, un total de 109 soldats italiens sont morts jusqu’ici d’irradiation par l’uranium appauvri. Un porte-parole militaire à l’Observatoire de Santé, Domenico Leggiero, a déclare que:

« Le total des victimes dépasse le nombre total de gens morts d’accidents de la route [il parlait certainement des militaires sans considérer les civils, NDT]. Quiconque niant l’importance de ces données est simplement de mauvaise foi, et la vérité est que nos soldats sont en train de disparaître à cause du manque de protection adéquate contre l’uranium appauvri. » Les membres de l’Observatoire ont demandé une audience d’urgence « en vue d’étudier l’efficacité des mesures de sauvegarde et de prévention visant à réduire le nombre de morts parmi nos soldats ». [2]

Il n’y avait que 3.000 soldats italiens envoyés en Iraq, et ils étaient là pour une courte période. 109 représente environ 3,6% du total. Si le même pourcentage d’Irakiens recevait une irradiation similaire, leur nombre s’élèverait à 936.000. Comme les Irakiens vivent en permanence dans le même environnement contaminé, le pourcentage sera plus élevé.

Pentagone et machine à désinformation : Ils mentent et dénigrent

Le Pentagone/DoD a interféré dans la capacité de l’UMRC à publier ses études en dirigeant de manière progressive et persistante un programme de désinformation dans la presse contre lui, et grâce à son contrôle des subventions de recherche en science, à réfuter les résultats scientifiques de l’UMRC et à détruire la réputation de son personnel scientifique, de ses médecins et de ses laboratoires.

L’UMRC est la première organisation indépendante de recherche à trouver de l’uranium appauvri chez les anciens combattants US, anglais et canadiens de la première Guerre du Golfe et a, plus tard, suite à l’opération Iraqi Freedom, trouvé de l’uranium appauvri dans l’eau, les sols et l’atmosphère de l’Iraq, ainsi que dans les échantillons biologiques donnés par les civils irakiens. Pourtant, la première chose remontant des recherches sur Internet sont ces supposés « études montrant à maintes reprises l’UA inoffensif. » La technique est d’aborder l’histoire comme un débat entre le gouvernement et les experts indépendants, dans lequel l’intérêt public est stimulé par la polarisation des questions plutôt que la révélation de la vérité scientifique et médicale. Les questions des gouvernements, des organismes de contrôle de l’ONU (OMS, le PNUE, l’AIEA, CDC, DOE, etc) et du secteur de la défense (militaires, développeurs et fabricants d’armes) sont systématiquement confuses et mal informées.

Le Dr Yuko Fujita, un professeur assistant de l’Université de Keio au Japon, qui a examiné les effets de la radioactivité en Irak de mai à juin 2003, a déclaré:

« Je doute que l’Iraq contrefasse les données, car il existe en fait un grand nombre d’enfants souffrant de leucémie dans les hôpitaux. Après la guerre, la situation en Irak sera désespérée chez certains enfants de cinq à 10 ans. »

Le 14 mars 2004, le Tribunal des Citoyens de Tokyo, qui « a déclaré coupable » le président Bush, a fait le résumé suivant concernant les armes à l’UA (ce Tribunal de Citoyens n’a pas d’autorité légale contraignante) :

1. Leur utilisation a des effets non discriminés.

2. Leur utilisation est hors de proportion avec la poursuite d’objectifs militaires.

3. Leur utilisation a des effets néfastes, durables et graves sur une étendue considérable de l’environnement.

4. Leur utilisation provoque des blessures superflues et des souffrances inutiles.

Il y a deux ans, le président Bush a retiré les États-Unis des signataires de la Cour Pénale Internationale, ratifié par toutes les autres démocraties occidentales. La Maison Blanche vise en fait à immuniser entièrement les chefs de guerre US contre les poursuites pour crimes de guerre. Il a aussi demandé expressément l’immunité des ressortissants étasuniens contre les poursuites de la Cour Criminelle Internationale.

Conclusions

Si des terroristes avaient réussi à propager partout aux USA quelque chose qui provoquera pendant de nombreuses années des centaines de milliers de cancers et des malformations congénitales, ils seraient coupables d’un crime contre l’humanité qui dépasse de loin, en portée et en gravité, les attentats du 11 septembre. Même si ce n’était pas délibéré [3], avec nos campagnes militaires nous avons fait tout cela en Irak et en Afghanistan. Si l’environnement est tellement dangereux et malsain que l’on ne puisse respirer sans danger, alors les signes extérieurs de la démocratie ont peu de sens. Au moins sous Saddam Hussein, les irakiens pouvaient rester en bonne santé et concevoir des enfants normaux. Peu d’étasuniens sont conscients qu’en se débarrassant de Saddam, nous avons laissé à sa place quelque chose de beaucoup plus grave.

Doug WESTERMAN

Current Concerns, le 19 octobre 2007, traduction Pétrus LOMBART

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