Un membre du Parlement écossais a envoyé le dossier de l’uranium « appauvri » au ministre de la Défense : La vérité sur les bombes sales ! L’assassinat de personnalités pour faire taire les opposants
Bill Wilson MSP, 9 février 2011
Uranium appauvri = bombes sales
Le Dr Wilson a expliqué, « On parle beaucoup de terroristes utilisant éventuellement des « bombes sales », c’est-à-dire, d’armes émettrices de radiations affectant indifféremment toute personne dans le voisinage, mais les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Israël ont utilisé plusieurs tonnes d’obus à embouts d’uranium appauvri. L’uranium « appauvri » a une demi-vie de 4,5 milliards d’années et les poussières microscopiques d’oxyde d’uranium que produisent ces obus à l’impact peuvent s’éparpiller sur des centaines de miles et être inhalées et ingérées. Si ce ne sont pas des bombes sales, de quoi s’agit-il alors ?
« Il est largement prouvé que des milliers de membres des forces armées, leurs familles et d’innombrables civils ont été et sont toujours affectés de multiples façons par l’uranium « appauvri ». Ils souffrent, par exemple, de mort prématurée, de problèmes respiratoires, de cancers, d’enfants mort-nés et de malformations congénitales.
L’assassinat de personnalités
« Par ailleurs, j’ai vu assez de preuves pour penser que ceux qui sont assez courageux pour se pencher sur les effets de l’uranium « appauvri » risquent de perdre leur emploi et pire. L’assassinat de personnalités est un instrument dans l’arsenal de ceux qui cherchent à faire taire les chercheurs de vérité. J’ai reçu des courriels attaquant grossièrement la crédibilité de l’un de mes informateurs. Malheureusement pour les défenseurs de l’uranium « appauvri », j’avais déjà pu obtenir divers documents réfutant leurs allégations sans fondement. Ce fut un aperçu révélateur de la cruauté du lobby de l’uranium « appauvri ».
« J’ai incité Liam Fox à étudier l’impact de l’uranium « appauvri » sur la santé du personnel des services du Royaume-Uni et des civils. Je l’ai aussi prié de :
- reconnaître la pertinence du principe de précaution pour les conséquences sanitaires potentielles de l’uranium « appauvri » ;
- respecter les résolutions de l’ONU relatives à l’uranium « appauvri » ;
- cesser d’utiliser toute arme à uranium « appauvri » (par exemple, le projectile antichar CHARM 3 de 120 mm),
- nettoyer le désordre laissé sur les théâtres de guerre où des armes à uranium « appauvri » ont été utilisées par les troupes alliées (ceci incluant des mesures du style huiler la poussière radioactive pour éviter qu’elle soit emportée par le vent et barricader les sites fortement contaminés, comme les chars détruits où la dépollution est irréalisable et où les enfants sont actuellement libres de jouer). »
Le Dr Wilson a conclu en disant, « Je ne me fais pas trop d’illusions, mais il serait merveilleux que le gouvernement de coalition fasse ce qui convient, adopte une posture de haute moralité et renonce une fois pour toutes aux bombes sales. En attendant, je demande au gouvernement écossais de se pencher sur la santé des anciens combattants des forces armées et leur famille résidant ici, car j’accorde peu de foi en ce que fera le gouvernement britannique. »
Contact:
Dr Bill Wilson, membre du Parlement écossais
Tel : +44 (0) 782 459 6994 / 131 348 6805 / 141 840 2772
Fax : +44 (0) 131 348 6806 / 141 889 4693
Adresse électronique : Bill.Wilson.msp@scottis h.parliament.uk
Site Internet : www.billwilsonmsp.com/
Texte intégral de la lettre
avec liens aux preuves
8 février 2011
Au très honorable député Liam Fox, ministre d’État à la Défense
Service du courrier du ministère de la Défense
Étage, Zone A
Bâtiment principal
Administration de Londres
SW1A 2HB
Cher Monsieur Fox,
Santé du personnel de service et des civils exposés
à l’uranium « appauvri »
Il existe des preuves considérables montrant que l’uranium « appauvri » a un effet pernicieux sur la santé et de sérieux motifs de penser que le gouvernement britannique et le ministère de la Défense ont failli à leur devoir de prendre soin de leur personnel de service et des civils.
J’aimerais attirer votre attention sur cette déclaration du site du ministère de la Défense : « Il va de soi que le gouvernement considère attentivement toute donnée scientifique ou médicale sérieuse pouvant faire apparaître une incidence sur la mauvaise santé en Irak. » Vous saurez que le gouvernement britannique a effectivement tenté d’entraver l’enquête sur le lien entre uranium « appauvri » et mauvaise santé en votant à 65/55 contre une résolution de l’ONU sur l’uranium « appauvri » qui demandait instamment aux États utilisateurs d’armes à l’uranium « appauvri » de révéler l’endroit où elles ont été tirées quand les pays affectés par elles demandent ces informations.
Vous serez au courant de la profusion croissante d’évidences sur l’incidence des problèmes de santé en Irak, que, je suppose, vous avez étudiez. Vous pourriez commencer par répondre à cet article revu par les pairs de C. Busby, M. Hamdan et E. Ariabi : Cancer, mortalité infantile et rapport de masculinité à Falloujah en Irak de 2005 à 2009, Int. J. Environ. Res. Public Health 2010, 7, 2828-2837.
Il a été évoqué que la Royal Society entérine le point de vue de l’innocuité de l’uranium « appauvri ». La Royal Society elle-même a osé exprimer son inquiétude du fait que son document original a été mal interprété, comme le sous-entend cette affaire.
J’attire votre attention sur les points suivants (documents complets joints):
- Preuve présentée par le Dr Keith Baverstock, Département des Sciences Environnementales de l’Université de Finlande Orientale, au Comité de Défense de la Chambre des Députés Belge sur la toxicité de l’uranium « appauvri » (Présentation au Comité de défense de la Chambre des députés belge le 20 novembre 2006). Notez qu’il met l’accent sur le principe de précaution, un concept apparemment inconnu des gouvernements et ministères de la Défense britanniques et des Etats-Unis, et déclare : « Je pense qu’il est clair que les évaluations des risques majeurs de l’impact sur la santé de l’uranium « appauvri » n’ont pas abordé le risque génotoxique, qui brille par son absence dans beaucoup d’évaluations de toxicité citées, telles que celle de Priest. Il fait aussi cas du fait qu’aucune instance particulière, autant que nous le sachions, n’a reçu la responsabilité de produire les preuves nécessaires montrant que les poussières d’oxyde d’uranium « appauvri » ne représentent aucun danger pour la santé.
- De la BBC, en date du 1er novembre 2006, un article cite le Dr Baverstock attaquant des rapports selon lesquels l’uranium « appauvri » serait relativement inoffensif (Périls ignorés de l’uranium appauvri).
- Preuve présentée par le Dr Chris Busby, secrétaire scientifique du Comité Européen sur la Radioprotection, réfutant l’article du ministère de l’Intérieur sur les effets de l’uranium « appauvri ».
- Preuve présentée par le Dr Chris Busby, réfutant l’affirmation de la Royal Society selon laquelle l’uranium « appauvri » ne présente que peu de risques.
- Preuve présentée par Martin Hooper, professeur émérite de chimie médicinale à l’université de Sunderland, réfutant aussi l’allégation de la Royal Society selon laquelle l’uranium « appauvri » ne présente que peu de risques.
- La Royal Society a elle-même déclaré qu’« à la fois soldats et civils sont en danger à court et long terme » (Des scientifiques exhortent au nettoyage pour protéger les civils. La Royal Society explique bien clairement le danger de l’uranium appauvri).
- Une notice explicative remise au personnel de service du Royaume-Uni indique clairement que l’uranium « appauvri » « a le potentiel de nuire à la santé. »
- La documentation du Dr Major Doug Rokke, employé par l’armée des Etats-Unis pour imaginer des protocoles de traitement sans danger de l’uranium « appauvri », cite des preuves considérables de ses effets et présente la preuve d’une politique délibérée répression, démenti et dissimulation, de la part des gouvernements et ministères de la Défense des Etats-Unis et britanniques.
- Au moins deux anciens employés des services du Royaume-Uni ont été constatés, par voie médico-légale, souffrir des suites d’une exposition à l’uranium « appauvri ». L’un a obtenu une pension en appel sur cette base, et l’autre a été trouvé mort à la suite de l’exposition à ce produit (Premiers dommages-intérêts pour déclaration d’empoisonnement par l’uranium appauvri « ; et « Communiqué de presse : La NGFVA (Association nationale des anciens combattants du Golfe et leurs familles) des vétérans de la guerre du Golfe soutient les constats et préoccupations des coroners).
- « Les gouvernements [britanniques] successifs se sont opposés aux demandes d’enquête publique sur les effets nocifs des munitions à l’uranium « appauvri » pour éviter des réclamations d’indemnisation pouvant leur coûter des centaines de millions de livres » (Moins de 10 soldats de la Guerre du golfe ont été empoisonnés par l’uranium).
- Datée 1er mars 1991, une note de service de l’armée des Etats-Unis ordonne de supprimer les informations concernant les effets de l’uranium « appauvri » sur la santé.
- Un article intitulé Question d’intérêt, qui est une « note de service de l’Agence de Défense Nucléaire, » a été écrite par Gregory K. Lyle, lieutenant-colonel américains, au sujet de ce qui « peut, doit ou devrait être fait en matière de règlement avec les millions de projectiles à l’uranium « appauvri » déployés » en Irak. Elle indique que les procédures de nettoyage « n’étaient pas destinées à pourvoir aux transports des milliers d’obus à l’uranium « appauvri » de la restauration du site. » Il poursuit en notant, « Comme les équipes de désamorçage des explosifs et munitions, les unités de combat au sol, et les populations civiles d’Arabie saoudite, du Koweït et d’Irak sont de plus en plus en contact avec des munitions à l’uranium « appauvri », nous devons nous préparer à traiter les problèmes potentiels. » De plus, « Les particules alpha (poussière d’oxyde d’uranium) des projectiles déployés sont un problème de santé, mais les particules bêta des fragments et des obus intacts sont une grave menace pour la santé, avec un taux d’exposition possible de 200 millirems à l’heure au contact. » Le mémo prévient que les directives spécifiques du ministère de la Défense concernant l’élimination du matériel à l’uranium « appauvri » dans la phase de restauration suivant le combat font actuellement défaut. « L’auteur espère que l’expression de nos préoccupations sur les effets secondaires de l’usage de l’uranium « appauvri » aidera à assurer la protection de nos troupes et alliés. » Cette note n’est pas datée. Le Dr Rokke dit l’avoir reçue aux alentours de la même époque où il a reçu la note de Los Alamos en 1991.
- L’État britannique a déjà tenté de nier les effets des radiations sur le personnel de service (Avis : La lutte contre l’héritage des essais nucléaires de la Grande-Bretagne).
- Le témoignage du Dr Asaf Durakovic, ancien chef de médecine nucléaire à l’hôpital des anciens combattants de Wilmington dans le Delaware, semble montrer une tentative délibérée (et potentiellement criminelle) d’étouffement des informations sur les effets de l’uranium « appauvri » et l’impitoyable exposition sur lui par le personnel des services (The NI Interview. Asaf Durakovic. Felicity Arbuthnot rencontre un honorable scientifique combattant au nom des vétérans zuniens de la Guerre du golfe).
- En 1990, l’Autorité sur l’Energie atomique Britannique a envoyé au gouvernement un rapport estimant que, si 50 tonnes d’uranium « appauvri » étaient laissées dans la région du Golfe où il devait y avoir une guerre, cela entraînerait environ 50.000 morts supplémentaires par cancer en dix ans. En 1999, des experts ont estimé qu’il pourrait rester 900 tonnes d’uranium « appauvr »i dispersées par le vent (L’héritage empoisonné. de la guerre. Felicity Arbuthnot enquête à travers le monde sur la propagation du cancer et les malformations depuis la Guerre du golfe).
- Un article de Vanity Fair résume
le dossier contre l’uranium « appauvri » tel qu’il se présentait en
décembre 2004. Il se réfère aux travaux du Dr Asaf Durakovic et du Major
Doug Rokke, aux tentatives manifestes de les faire taire ou de les
écarter quand leurs conclusions se montrent inopportunes, et aux
expériences de divers membres du personnel de service et d’ouvriers des
Etats-Unis exposés à l’uranium « appauvri ». (Armes
d’autodestruction. Est-ce que le syndrome de la Guerre du golfe —
peut-être causé par les munitions du Pentagone — fait beaucoup de
victimes chez GI en Irak ?)
J’espère que vous ne continuerez pas à
fermer les yeux sur les preuves considérables qui existent et à refuser
de prendre des mesures adéquates pour enquêter sur l’impact de
l’uranium « appauvri » sur la santé du personnel des services du
Royaume-Uni et des civils. Je vous demande de :
- reconnaître la pertinence du principe de précaution pour les conséquences sanitaires potentielles de l’uranium « appauvri » ;
- respecter les résolutions de l’ONU relatives à l’uranium « appauvri » ;
- cesser d’utiliser toute arme à uranium « appauvri » (par exemple, le projectile antichar CHARM 3 de 120 mm),
- nettoyer le désordre laissé sur les théâtres de guerre où des armes à uranium « appauvri » ont été utilisées par les troupes alliées (ceci incluant des mesures du style huiler la poussière radioactive pour éviter qu’elle soit emportée par le vent et barricader les sites fortement contaminés, comme les chars détruits où la dépollution est irréalisable et où les enfants sont actuellement libres de jouer). »
Je vous remercie par avance d’agir
pour protéger la santé à la fois du personnel des services du
Royaume-Uni et des civils en Irak, au Kosovo, en Bosnie et en
Afghanistan.
2. Diffusions apparentées antérieures
Original: www.billwilsonmsp.com/index.php?option=com_content&task= view&id=1071&Itemid=2
Traduction de Pétrus LOMBARD
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