BURE, CIGEO
et
enfouissements des déchets radioactifs:
L’émission scandaleuse
de FRANCE INTER du 15 mai 2013
invité(e)s de l’émission « Le téléphone sonne »:
Marie-Claude DUPUIS
Christian BATAILLE
Déplorable aussi la réaction de Pierre Weill à la remarque
d’un auditeur regrettant l’absence de la CRIIRAD sur le plateau de
l’émission, l’attaquant presque pour avoir osé faire une simple remarque
sur une inégalité remarquée par tous. Peut être que le manque de recul
immédiat n’a pas amené Pierre Weill à adopter la bonne réaction, mais le
recul pris à présent devrait l’amener à s’excuser pour ce soi disant
débat tronqué dès le départ.
J’espère que ceci sera corrigé, notamment par une émission ou
les opposants au projet auront l’occasion de s’exprimer. Sinon, quel
triste constat…
Je rebondis aussi à une remarque de Mme Dupuis, insistant sur le
fait de bien séparer la question du traitement des déchets de celle du
choix du nucléaire. Car si les deux questions sont bien différentes,
elles sont indubitablement liées, en particulier pour ceux souhaitant
une sortie du nucléaire. En effet, pour un anti-nucléaire, comment lui
demander de se contenter de la question du traitement des déchets et de
se positionner la dessus sous le prétexte qu’il y a bien des déchets
existants aujourd’hui, et qu’il faut s’en charger, et par la même
reconnaitre implicitement qu’il y a une solution au stockage? Bien sûr
qu’il n’y a pas de bonne solution à celui ci, et la solution avancée par
les anti-nucléaires est bien sûr la sortie du nucléaire. Celle ci
actée, alors oui, il faudra bien trouver une solution pour gérer les
conséquences des erreurs passées. En attendant, nous pouvons seulement
clamer haut et fort IL N’Y A PAS DE BONNE SOLUTION POUR LE TRAITEMENT ET
LE STOCKAGE DES DECHETS!!! DONC SORTONS VITE DE CETTE INDUSTRIE
MORTIFERE !
Quand on sait que la cour des comptes a donné un coût du
nucléaire autour de 45 ct d’euros/kWh et que ce coût ne tient pas compte
de celui de la gestion des déchets nucléaires !!! C’est donc très
probablement l’énergie la plus chère qu’on puisse avoir (même comparée à
certaines énergies renouvelables récentes). Et alors, si l’on commence à
comptabiliser ce que les générations futures auront à débourser sur les
millénaires pour la gestion de déchets qu’ils n’ont pas produits !!!
là, ça devient astronomique !
La transition énergétique paraît donc toute tracée sur le choix du devenir de notre production d’énergie nucléaire, non ?
Je pense que dans nos décideurs, il ne doit pas y avoir grand monde qui sait compter, ou alors, si, même très bien…
‘‘LE TELEPHONE SONNE’’
France Inter
Mercredi 15 Mai
19H20-20H
Que faire des déchets radioactifs ?
invraisemblable !
2 INVITÉS, et quels invités : le promoteur du projet
d’enfouissement des poisons nucléaires (ANDRA) et le premier fossoyeur
de France (le député C.Bataille)
spécialistes du sujet, se défendra le journaliste ; ça, pour sûr
florilège d’échos reçus :
Ce soir est un sommet avec un choix d’invités partisans…
campagne de désinformation flagrante ce soir sur France Inter… pire que
jamais… c’était une émission de propagande… France inter a fait une
parodie… véritable mascarade à vomir…
auxquels il faut ajouter des dizaines de commentaires sur le site même
Une DÉMOCRATIE
ne peut être qu’avec des médias honnêtes et compétents
Le sujet est trop grave,
le CEDRA mettra les pieds dans le plat et dénoncera chaque fois que nécessaire
pour une information JUSTE
Ne plus subir > AGIR, et fort !
Pourquoi par exemple, ne pas avoir dit un mot sur les limites et réserves émises dans les derniers rapports de la CNE (Commission Nationale d’Evaluation) ou de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire ) ou du cabinet indépendant IEER ??? c’est bien dommage, car il y a sur ce dossier un problème de calendrier manifeste , encore beaucoup d’incertitudes et de question sans réponse, en particulier sur la réversibilité ….Une seconde émission s’imposerait donc.
Peut-être que sur Europe1 ou RTL, qui font de la radio pour
faire du fric, j’aurai, en fin de compte, une info au moins plus
objective (vous aurez remarqué que, personnellement, je ne demande pas à
écarter du débat les défenseurs, de l’enfouissement …) !
Situation insoutenable …
Au delà de la présentation quasi caricaturale des avantages de la solution enfouissement et des arguments des opposants, pourquoi n’y a t-il pas eu un mot sur les réserves et conditions émises dans les rapports d’institution aussi sérieuses que la Commission Nationale d’Evaluation, que l’IRSN, ou que le cabinet indépendant IEER , et qui pose un vrai problème autour du calendrier et de la réversibilité ??
Les rapports de la CNE renforcent complètement l’intérêt du
stockage et indique que le projet a atteint un très haut niveau de
maturité.
Les avis de l’IRSN/ASN n’ont jamais remis en cause le stockage
mais se limite à demander des éléments de justification que l’Andra lui
fournit régulièrement.
Le rapport IEER valide en très grande partie de l’Andra, les
réserves émises ont fait l’objet d’une réponse qui a été actée. Ces
réserves était basées sur des évaluations approximatives (dues au fait
que l’IEER n’a pas poussé ses études aussi loin que l’a fait l’Andra).
Je passe sur le triple A obtenu auprès de l’AERES.
Je rappelle au passage que l’Andra est un établissement public avec en autre une mission de service public.
Alors pourquoi nos dirigeants ne prennent-ils pas la décision d’arrêter les centrales
nucléaires, au constat de l’importance du danger de la production, du danger de
l’enfouissement ou de toute autre gestion des déchets ? Pourquoi les déchets
continuent-il à être produits ?
Y aura-t-il d’autre débats pour les prochains centres d’enfouissement, qui
immanquablement ne sauraient tarder si ce climat d’irresponsabilité perdure, ou bien
le débat actuel fera-t-il office de jurisprudence ?
Pour ma part, j’accuse l’Andra, et nos dirigeants qui
l’appuient, de crime contre l’humanité et crime contre la descendance de
l’humanité.
Pas sûr qu’il suffise de changer « un tout petit peu nos habitudes » : http://www.arte.tv/guide/fr/046346-000/la-fausse-promesse-d-une-energie-propre
Vous dites que les déchets génèrent des déchets. D’accord. Pourquoi alors continuer à en produire ?
Et, accessoirement, on doit pouvoir aussi trouver de très bonnes ONG et autres organisations agissant dans l’écologie ou le social, et sponsorisées par Total ou Areva.
L’Andra est un organisme public à caractère industriel et commercial. L’Andra n’a pas d’actionnaire à rémunérer. L’Andra et son projet de stockage sont financés par le gouvernement via la taxe adressée aux producteurs (pollueur = payeur). Toute cela pour dire que l’Andra ne fait pas partie d’un lobby pro-nucléaire. C’est une mission de service publique qui n’a pas pour vocation à dégager du bénéfice.
cdlt
Il est évident que nous devons nous occuper de nos déchets. Il est évident que cette question doit être débattue. Comme il est évident que le nombre et la diversité des débatteurs ne peuvent qu’enrichir nos connaissances.
Mais je pointais simplement les techniques de diversion, que l’on retrouve à l’oeuvre pour tous les lobbies, et qui permet de ne pas débattre du fond que j’ai noté, jamais.
Je ne parlais pas des emplois dans la filière nucléaire, mais des emplois en général qui, pour beaucoup, n’existeraient pas sans cette énergie, d’où : « mais « personne » qui s’interroge sur l’utilité de cette production et de ces emplois, ni sur les dégâts qu’ils génèrent au niveau environnemental et humain (physiquement et dans la tête…) ». Cette interrogation me semble aujourd’hui primordiale…
Au plaisir !
En lisant tous les commentaires de ce forum, je remarque
qu’il ne peut pas y a avoir de débat constructif si le grand public « ne
fait pas l’effort » d’approfondir ses connaissances sur le projet de
stockage.
Dans ce que j’ai pu lire, 99,9 % des arguments contre le
stockage s’appuient sur des contre-vérités, des raccourcis sur des
erreurs de compréhension sur ce qu’est un stockage, ses objectifs et les
moyens qui sont mis en oeuvre pour y faire face.
Renseignez vous sur ce qu’est le projet de stockage et après seulement la discussion pourra avoir lieu.
Vous parlez
d’une « une énergie facile qui permet une production facile et donc des emplois, »
Je me permettrais d’ajouter que nous savons maintenant depuis au moins 15 ans ce qu’il en est de ces emplois :
- une sous-traitance démultipliée,
- des emplois peu ou mal payés compte tenu des risques pris par ces travailleurs,
- des conditions de travail difficilles – par manque de temps – par manque de matériel,
un seul exemple : plusieurs équipes travaillent en même temps et
ont toutes besoin de prises électriques, or , et c’est un comble dans
une centrale, il en manque.
Les salariés doivent travailler avec des lampes de poche dans des endroits obscurs,
difficiles d’accés, trop rapidement (pour des questions de coûts
et de délais à respecter) donc dans l’insécurité. Pour eux et pour la
population……
- la grande majorité de ces employés sont des travailleurs itinérants, avec toutes les contraintes que celà suppose.
- etc… etc….
Il y a certainement autant d’emplois possibles, sinon plus, dans les filières de remplacement de l’énergie nucléaire.
Encore faudrait-il pouvoir en débattre sérieusement.
Bonne journée à vous. HP – V.17.05.2013 – 10H05 -
Ce n’est pas un autre débat, mais une diversion. Parce que ce qui ressort de ce débat « »"public »" », ce que le citoyen va retenir, c’est que les déchets nucléaires sont gérables. De même qu’il a entendu que le Mali a été débarrassé des terroristes/intégristes, mais pas qu’il existe dans cette région un autre prédateur, d’uranium notamment, et dont les dégâts sont beaucoup plus grands et sournois. Comme il a cru qu’un certain nuage s’était arrêté net quand il a vu le prédateur. Comme il peut croire que nous sommes à l’abri de catastrophes naturelles pouvant « perturber le fonctionnement » des centrales.
Ainsi, vu que tout est présenté comme étant pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, pourquoi le citoyen remettrait-il en cause cette énergie « facile » (pour nous) et surtout le mode de vie qu’elle permet ? C’est pourtant bien la situation dans laquelle nous nous trouvons : une énergie facile qui permet une production facile et donc des emplois, mais « personne » qui s’interroge sur l’utilité de cette production et de ces emplois, ni sur les dégâts qu’ils génèrent au niveau environnemental et humain (physiquement et dans la tête…).
La division des responsabilités comme des dégâts, si elle les rend moins visibles ne les fait pas disparaître.
La question posée ici, c’est celle des déchets nucléaire existant et ceux qui existeront lorsque les centrales actuellement en fonctionnement seront démantelées.
Pour l’instant, les déchets existant sont entreposés dans des installations en surface chez les producteurs. Quelle gestion pour ces déchets ? En 2005, l’Andra a démontré la faisabilité du stockage après 25 ans de recherches « synthétisés » dans un dossier de 10 000 pages.
Aujourd’hui, le projet est prêt à entrer en phase industrielle, mais avant, le calendrier imposé par la loi de 2006 prévoit un débat public pour que le projet puisse prendre en compte les préoccupations des populations.
J’espère qu’une seconde émission viendra remettre les choses
en place, laisser parler ceux qui ont une autre vision de ce qui se
prépare à Bure.
Sinon, c’est à désespérer de l’information « grand public »,
comme trop souvent d’ailleurs. Et France Inter en particulier est de
plus en plus loin de l’information objective.
J’espère qu’une seconde émission viendra remettre les choses
en place, laisser parler ceux qui ont une autre vision de ce qui se
prépare à Bure.
Sinon, c’est à désespérer de l’information « grand public »,
comme trop souvent d’ailleurs. Et France Inter en particulier est de
plus en plus loin de l’information objective.
Et pour le fond: qui peut vouloir chez lui ou ailleurs pour
des millénaires des déchets radioactifs dont l’enfouissement est
irréversible?
Regardez ses enfants au fond des yeux et leur dire: « c’est pour
ton bien, mon enfant » n’est-ce pas M. Bataille, n’est-ce pas l’ANDRA?
Le stockage profond correspond-il à un enfouissement « définitif » ou à un stockage à long terme mais « réversible »?
Les produits Haute activité (1% de la masse totale des déchets
radioactifs pour 95% de l’activité globale) pourraient être récupérés
lorsque les générations futures trouveront une solution au traitement,
comme pae exemple la « transmutation ».
Après les 100 ans d’exploitation, le stockage est fermé (galeries remblayées, mise en place de scellement) et le stockage est alors définitif. La fermeture du stockage est le moyen permettant d’assurer sa sureté. Le laisser ouvert ad vitam aeternam n’a pas de sens.
Merci M. Weill, à vouloir trop bien faire (passer la pilule du nucléaire), vous avez ouvert une porte qui j’espère ne se refermera pas : « la voix de son maître » n’est pas que de satisfaire un lobby du nucléaire et un gouvernement, mais surtout une idéologie largement partagée par la droite et la gauche, la société basée sur la croissance pour laquelle le nucléaire est (aujourd’hui) indispensable.
Or il est évident que cette croissance ne reviendra pas, qu’elle ne doit pas revenir : augmentation du nombre de participants dans le Monde, avec des ressources finies, et donc croissance de la violence des impérialismes (nécessaires), contraintes environnementales, etc.
Il faut savoir ce qu’on veut, nous, citoyens, et le dire ! : le programme proposé par l’UMPS&Co qui consiste à prolonger la société de consommation qui va dans le mur (dégâts et inégalités), avec un nucléaire « filière d’avenir » (A. Montebourg), des menaces qui consistent par exemple à dire que sans croissance il n’y pas d’emplois possibles et que sans emplois c’est la guerre civile qui nous attend, etc. (la liste est longue, c’est une idéologie !),
ou d’autres voies, qu’il serait bon d’entendre aux heures de grande écoute, au moins sur le service public !
Pour tout savoir sur cette folie:
Burestop 55 : 06 86 74 85 11 – www.burestop.eu
Bure Zone blog de la Maison de la résistance
Mirabel Lorraine Nature Environnement : 03 29 75 19 72 – 09 81 98 30 12 – http://pandor.at
L’un des premiers centres d’expérimentation nucléaire à été
crée en Champagne, 22 km de Reims, 150 de Paris. Le taux de
radioactivité de la nappe phréatique à augmenté de 3000 %, la santé des
citoyens n’a jamais été pris en compte malgré un taux potentiellement de
problème de thyroïde, les sous traitants travaillaient sans dosimètre …
Allez voir le site internet de Pontfaverger-environnement vous en
apprendrait plus que ce pseudo débat.
Allons nous faire confiance sur la transparence du nucléaire ? pour ma part NON
Non, centre d’enfouissement (CIGEO) !!
Campagne de désinformation flagrante ce soir sur France Inter:
Les seuls invités sont radicalement pour ce centre, Marie Claude
Dupuis, directrice de l’Andra, et Christian Bataille, initiateur de la
loi fondatrice, et Super Commercial pour l’enfouissement…
Seule contradiction, Michel Marie, Président du CEDRA parvient à
s’infiltrer, mais se fait rapidement museler… Pareil pour Philippe, à
qui on lui répond qu’il n’a pas à critiquer l’organisation de l’émission
!
Et vas y qu’on relance la soit disant réversibilité, et vas y qu’on assure que c’est sur que c’est sur !
Stupéfiant !
Ca c’est du débat public !!!
Les élus politiques, à quelques exceptions près, inaudibles
car mis sur la touche pour leur clairvoyance, sont responsables à tous
les niveaux de cette situation. Ils sont les seuls à ne pas se
préoccuper du bien public.
Il vaudrait mieux être pauvre mais écouté, que citoyen d’une société d’abondance mais citoyen méprisé.
Nos décideurs (une poignée dans l’hémicycle au moment de la 1ère
Loi Bataille) sont menés par le bout du nez par le lobby nucléaire.
Alors qu’on leur colle les déchets radioactifs à Matignon ou à
L’Elysée!Les techniciens de l’ANDRA qui cherchent mais ne trouvent
aucune solution fiable et réponses à nos inquiétudes trouveront bien les
moyens de les bunkeriser!
Vous mettez le doigt sur l’intérêt et la raison même du stockage géologique profond ! L’intérêt du stockage profond, c’est justement de s’affranchir des aléas de surface : aléas climatiques (tempètes, crus, glaciations, canicules,….), instabilités géopolitiques, érosion de surface, guerres, intrusion, attentats, guerre, séismes (les effets des seismes sont bien moindre en profondeur).
Si les médias suivent les officiels et eux uniquement, on
n’entend plus que la voix de son maître. Vous avez dit débat
démocratique??
Avertissement: on est tous dans le même bateau, alors, s’il coule…..vous en serez aussi! et il n’y a pas de gilets de sauvetage!
Aucun mot sur le fait que PERSONNE ne peut garantir une durabilité des matériaux qui seront utilisés pour créer les fosses de stockage.
100 000 ans ! 1 000 000 d’années ! Mais qui peut garantir une durabilité (étanchéité, etc.) des fosses de stockage ne serait-ce que pendant 2000 ans !
Merci France Inter pour faire l’impasse, comme d’habitude, sur les seules questions importantes. Mieux vaut parler des emplois que ça va créer n’est-ce-pas ?!
Monsieur Weill,
J’ai arrêté d’écouter votre émission, au moment où vous avez
remballé l’auditeur qui déplorait l’absence de la CRIIRAD. Bravo pour
votre manque d’objectivité ! Ce n’est pas la première fois que Fr-Inter
se passe de l’avis de la CRIIRAD. On sent de plus en plus de quel côté
viennent les pressions, hélas. Vous avez beau « assumer », comme vous le
dites si bien, mais cela n’empêche pas que vos choix sont partiaux !
G.D.
merci monsieur weill pour une si brillante émission !
Est-ce que le dev industriel c’est faire n’importe quoi pourvu
que ça rapporte: couvrons la france d’une nappe de béton, cassons là et
recommençons, ça fera du pib et des emplois
Je suis en colère !
Lisztfr
Je regrette cette information biaisée.
Dans notre région, nous avons lutté contre un autre projet de laboratoire en 2000.
Oui, la mission granite venait acheter les consciences et sonder la population !
NOUS AVONS EU LA CHANCE D AVOIR ETE ALERTES par ce sinistre projet.
Non, ce ne serait pas un site industriel comme un autre …
Ces 2 intervenants utilisent le futur et partent donc du
principe que le site va être mis en service, anticipant donc la décision
des élus. A quoi donc servent ils ces derniers? Qui est maitre chez
qui?
Nous ne sommes pas dupes. Ni pour la réversibilité, ni sur le gâchis d’argent, ni sur la dangerosité.
Mr BATAILLE , Mme DUPUIS: donnez nous votre adresse à Bure et l’école de vos enfants et petits enfants !!
@Jasmine il ne s’agit pas de se détourner mais de démonter ce discours qui prétend prédire la sûreté absolue, comme si l’on pouvait prédire l’évolution géologique. La modélisation a bon dos, on voit son succès quand personne ne peut dire où est le combustible de Fukushima ni sous quelle forme. Abattre ce genre de mensonge permettra justement d’envisager d’autres solutions en particulier s’agissant de l’avenir de la production énergétique.
Au revoir.
les USA étudient justement l’entreposage sur la lune et en geo-stationnaire …
(espace)
Pourquoi les français s’acharne à garder sur leur merveilleux territoire , la merde …
ESA NASA etudie cette question depuis 15 ans …
Imaginer, un sac poubelle dans l’espace, récupérable … car je
suis convaincu qu’on pourra dans l’avenir recycler les déchets
nucléaires …
…
La conviction ne suffit pas. L’espace est-il si sûr que ça ? Et si la fusée pète, on prend une douche ?
On a foutu le doigt dans un engrenage et c’est trop tard !
Stéphane S.
C’est marrant comment Mr Weill s’énerve quand un auditeur regrette l’absence d’un membre de la Criirad !
Et alors, les auditeurs n’ont pas le droit de dire ce qu’ils pensent ?
Merci
« L’indicible éternité des déchets nucléaires » : à lire sur
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=369
C’est marrant comment Mr Weill s’énerve quand un auditeur regrette l’absence d’un membre de la Criirad !
Et alors, les auditeurs n’ont pas le droit de dire ce qu’ils pensent ?
Merci
En attendant, c’est bien à nous, citoyens, de s’emparer des
débats, et de faire pression sur nos représentants élus, contre le lobby
du nucléaire. Des alternatives sont possibles, il faut le dire et le
répéter!!
A bientôt pour une nouvelle émission dans ce sens, c’est urgent!
Les scientifiques ont-ils étudié l’interaction entre l’argile (Silicium, Alumine et Fer) et les éléments radioactifs ?
Pourquoi n’enfouisse-t-on pas ces éléments radioactifs dans les zones de subduction où les plaques tectoniques s’enfoncent dans les entrailles de la terre ?
Merci de vos réponses.
Dominique
Des manips sont en cours, dans la roche, à 500m de
profondeur, pour avoir des réponses. Ceci sans parler de ce qui a été
fait dans les labos depuis 30 ans.
Il y a une nombreuse littérature sur le sujet, notamment sur le site andra.fr.
Pour ce qui est des zones de subduction, cela peut paraitre à
première vue une solution, mais à court terme (la dizaine ou centaine de
millier d’années, et encore plus pour le million) on n’est jamais trop
sûr de ce qui peut se passer du point de vue de la tectonique :
« écailles » chassées vers le haut, venue volcanique, … De plus les
prismes d’accrétion sont le siège de circulation de fluides
hydrothermaux qui peuvent être agressif et dont la migration est
incontrôlable et rapide.
Il vaut mieux se mettre dans un lieu calme.
1million d’année, ça ne tiendra jamais: 1million d’année du métal et du béton … franche rigolade, regardez la centrale au japon.
Est-ce une boite privée qui s’occupe de ça??????????
étant physicien nucléaire …
la sagesse de l’entreposage des déchets radioactifs &
nucléairesv est évidemment l’espace en geo-stationnaire … les moyen
financiers et technologique sont là …
Alors pourquoi créer un « stockage » de 25 milliards d’Euros … en comparaison d’envoyer un homme coûte 25 millions …
faudra m’expliquer …
La logique est évidente … l’espace est vaste … d’autant que notre technologie peut déjà faire ce qu’il faut …
La question d’envoyer les déchets dans l’espace a été étudiée en France et rapidement écartée dans la mesure où cette solution de gestion faisait peser un plus gros risque que l’absence même de gestion (imaginez une fusée qui explose et qui répand dans l’atmosphère des déchets de haute activité, toute la planète serait contaminée…)
Nous sommes incapables de déchiffrer correctement les messages que les civilisations anciennes nous ont laissé, selon les continents, au-delà de 5 ou 6 siècles, au mieux 50 siècles, pas plus. Les durées concernées ici sont largement supérieures….
De plus les durées concernées, de quelques milliers d’années à plus du million d’années, impliquent un risque de bouleversement géologique majeur et absolument imprévisible aujourd’hui, ce qui fera immanquablement disparaitre les indications indispensables à laisser sur les lieux d’entreposage.
Alors, il est clairement IMPOSSIBLE DE GARANTIR LA SECURITE DE NOS DESCENDANTS, car il n’est pas possible de leur transmettre de manière FIABLE LE LIEU ET LA NATURE EXACTS DU RISQUE concernant cette immense poubelle nucléaire dont nous ne savons que faire.
- l’Andra travaille sur la mémoire du stockage. Celle ci ne
pouvant être garantie au dela de 500 ans, l’Andra vérifie la surété du
stockage en considérant une évolution normale, mais également en
scénario accidentel. Le forage intrusif est l’un de ces scénarios. Lisez
le Dossier 2005 de l’Andra, tout y est expliqué.
- le site préssenti à été sélectionné pour ses bonnes qualité géologoique et sa stabilité. Je cite l’Andra :
« La reconstitution des déplacements subis par le bâti
géologique durant son histoire et des déformations qui en résultent
permet de juger de la dynamique de la région et de suivre dans le temps
les différents épisodes tectoniques ayant affecté la croûte continentale
à l’échelle locale. On doit, sur de telles bases, s’assurer que le site
étudié est éloigné des zones soumises à des déformations tectoniques
(pour la France,
le rift « ouest européen » et les Alpes en particulier).
L’activité tectonique de la région du site de Meuse/Haute-Marne
est très faible (activité sismique restreinte, faibles déplacements de
la croûte, orientation pérenne des contraintes) et le bâti géologique
est stable, comme l’atteste l’absence d’indices quaternaires d’activité
tectonique sur les failles encadrant le secteur d’étude. Dans
ces conditions, les mouvements tectoniques possibles sont
limités à de très faibles rejeux de failles préexistantes qui
structurent le socle.
La topographie sera affectée sur le long terme (évolution
géomorphologique) par des processus d’érosion ou de comblement selon des
mouvements de soulèvement (surrection) ou d’affaissement. La
reconstitution des paléosurfaces sur le bassin de Paris permet de
préciser les vitesses d’érosion et de juger de la stabilité régionale et
temporelle. Dans un contexte tectonique peu ou pas actif, la vitesse de
surrection restera très faible et constante pendant les prochains
millions d’années »
et :
« La France appartient au domaine dit « de la plaque
ouest-européenne ». C’est la remontée de l’Afrique vers le nord, amorcée
il y a près de 100 millions d’années, et sa collision avec l’Eurasie
depuis 50 millions d’années qui a provoqué la formation des Alpes. La
vitesse de convergence de ces plaques est très faible. Elle est
estimée inférieure à 1 cm par an. Ce mouvement est absorbé pour
l’essentiel par les déformations qui se produisent dans les chaînes
montagneuses. Le reste du mouvement est absorbé par des glissements le
long des grandes failles qui découpent la plaque. En Europe de l’ouest,
c’est le cas de la zone dite « du rift ouesteuropéen
» qui correspond à des fossés sédimentaires comme l’Alsace,
caractérisée par une sismicité notable et par des déformations reconnues
d’origine tectonique. Les glissements sur les failles les plus actives
sont de l’ordre de 0,01 à 0,1 mm/an dans le fossé du Rhin. Hors de ces
zones, les mouvements possibles sont encore plus faibles et se
répartissent entre les failles régionales qui affectent le socle. Les
valeurs possibles de glissement sont de l’ordre de 0,001 à 0,0001 mm/an.
Situé dans ce contexte intra-plaque, à l’écart des régions
tectoniquement actives, le bassin de Paris est resté particulièrement
peu affecté par la tectonique au cours des derniers 65 millions
d’années. C’est une zone remarquable de la plaque ouest européenne, où
la lithosphère présente une épaisseur uniforme stable et qui
se distingue par son caractère pratiquement asismique. Le site
de Meuse/Haute-Marne a donc conservé un environnement géologique stable :
le lent déplacement
des plaques qui constituent la croûte terrestre et la situation
de cette partie du bassin de Paris à plus de 350 km du front de
collision alpin expliquent qu’elle soit restée peu déformée.
Les données de sismicité disponibles confirment que la région
est remarquablement peu sismogène. Un réseau de stations
d’enregistrement des secousses sismiques a été installé dans un rayon de
30 km autour du laboratoire souterrain et complète les réseaux d’écoute
nationaux déjà mis en place »
Quelle irresponsabilité, quelle immaturité, quel mépris du
monde et des générations à venir, quel vulgarité dans ce comportement
inique…
… Au fait, les 30 milliards à dépenser pour la construction de
cette poubelle mortelle ne seraient-ils pas mieux dans la recherche pour
savoir comment utiliser les déchets nucléaires ?
Allez, sans rancune pour la radio et cette émission qui sait si souvent être intelligente, mais là, trop de bêtise humaine…
Les scientifiques ont-ils étudié l’interaction entre l’argile (Silicium, Alumine et Fer) et les éléments radioactifs ?
Pourquoi n’enfouisse-t-on pas ces éléments radioactifs dans les zones de subduction où les plaques tectoniques s’enfoncent dans les entrailles de la terre ?
Merci de vos réponses
Dominique
FAUT-IL une catastrophe française pour qu’on arrête cette horreur ?
Vive la France.
Je me pose deux questions par rapport à l’élimination des déchets radioactifs :
1/ ne peut-on les enfouir au fond d’un volcan actif ?
2/ le soleil ayant un fonctionnement nucléaire, ne peut-on envoyer des fusées cargo chargées de déchets sur le soleil ?
Merci pour vos émissions, j’écoute !
OBJECTIONS ?
Nous ne voulons ni être achetés, ni être sacrifiés
Il faut aussi, à l’évidence aussi, revoir l’ensemble du processus décisionnel.
L’acceptabilité sociale des solutions de gestion pour les
différents types de déchets radioactifs doit reposer sur l’efficacité et
la fiabilité des procédés quant à la sécurité et la protection de la
santé des populations.
En aucun cas sur l’achat des consciences. Localement, les prises
de position et les décisions sont polluées par l’argent qui coule à
flot mais bien souvent retourne aux opérateurs du nucléaire (Syndièse –
CEA, archives EDF et ANDRA, plate-forme de pièces de rechange pour les
réacteurs nucléaires…) Rien ne se perd…
Nous exigeons que tous les fonds d’accompagnement cessent immédiatement pour permettre une réflexion et un débat serein. Si des projets économiques doivent voir le jour en Meuse Haute Marne, ce sera par l’imagination et l’énergie des élus locaux, joints à la solidarité nationale envers les départements moins favorisés. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone et gardons la tête haute.
je n écouterai pas …
le bisounours ça suffit comme ça.
On aimerait entendre des propos de
Michel Guerite, Stéphane Lhomme …
des gens qui ne sont pas embrigadés dans un processus de subordination .
On a déjà vu des émissions où les contradicteurs d’EDF étaient tels que EDF n’est simplement pas venue !!
Le NUCLEAIRE comme la MORT EST INDEFENDABLE.
La question de l’accident nucléaire à CIGEO est une question centrale dans ce débat et le public est en droit de pouvoir l’appréhender correctement pour se faire un avis:
- Quelle pourrait être la mesure et l’étendue d’un accident nucléaire à CIGEO ?
- Quelles seraient les procédures d’intervention et de gestion
d’explosion et d’incendie(8) au sein des galeries à 500 mètres sous
terre ?
- Quelles sont, à l’échelle des bassins de la Seine et de la
Meuse, les ressources en eau susceptibles d’être impactées par un tel
accident(9) ?
De toute évidence, les concepteurs de CIGEO sont confrontés à l’irréversibilité de leur projet malgré les promesses qui parlent de réversibilité pour rassurer.
Les dépôts de déchets en grande profondeur sont ingérables en cas d’accident comme en témoigne la mine d’Asse en Allemagne ou le site de Stocamine(10) en France.
CIGEO se présente comme un projet ‘flexible’ et ‘évolutif’. C’est avant tout un projet très flou.
Les combustibles usés considérés comme valorisables ne sont
pas comptabilisés dans l’inventaire de ce centre(1). Pourtant, la cour
des comptes demande d’y envisager l’enfouissement de 24 000 tonnes
d’uranium de retraitement et de 1 700 tonnes de MOX usé qui sont une
grosse partie de ces matières dites ‘valorisables’(2).
De plus, la directive européenne du 19 Juillet 2011 qui doit
être transposée dans le droit français avant le 23 août 2013 rend
possible le stockage à CIGEO de déchets en provenance d’autres pays
d’Europe(3). La position de la France à ce sujet est toujours inconnue.
De gigantesques incertitudes pèsent donc sur l’inventaire des matières françaises et européennes qui seraient destinées à cet enfouissement et donc sur la dimension réelle et le coût du projet de CIGEO.
Notre Pays est face à une situation extrêmement délicate.
Force est de constater que l’industrie nucléaire n’est pas en
mesure de proposer de solution durable pour les matières résiduelles
extrêmement dangereuses pour l’homme et son environnement qu’elle ne
cesse de produire depuis des décennies.
Afin de limiter dès à présent la charge de la gestion de ces
matières sur les générations futures, il est de première urgence
d’arrêter d’en produire.
Une sortie volontaire, responsable et rapide du nucléaire s’impose donc.
Le projet CIGEO est absolument contraire à cette logique
puisqu’il vise à enfouir les déchets nucléaires actuels et futurs en
hypothéquant sur une prolongation de la durée de vie de nos centrales
bien au delà de ce que leurs concepteurs avaient envisagé(1).
CIGEO cautionne donc une fuite en avant vers l’augmentation dangereuse de la probabilité d’une catastrophe nucléaire majeure dans notre pays et une accumulation progressive totalement ingérable des matières résiduelles ainsi générées.
Étonnant de demander leur avis aux gens après que l’irréversible est passé !
En effet JAMAIS les décisions sur l’électro-nucléaire n’ont été
prises après la MOINDRE consultation de la population QUI EN SUBIT LES
RISQUES (des risques très très importants)!
C’est d’un hypocrisie, une lâcheté un arbitraire qui remette en cause la notion même de démocratie. Car enfin, engager un pays et sa population POUR DES SIECLES sans la consulter c’est quoi ?
SAUF à nier les dangers du nucléaire donc à mentir, NOS dirigeants ( et autres acteurs) se comportent toujours et encore comme des dictateurs en cette matière.
Potentiel géothermique occulté de Bure : les associations assignent l’Andra en responsabilité pour faute
Le Réseau « Sortir du nucléaire » et les associations BureStop55 (Meuse), MIRABEL Lorraine Nature Environnement (Mouvement InterAssociatif pour les besoins de l’Environnement en Lorraine), Les Habitants Vigilants du canton de Gondrecourt-le-Château (Meuse), CEDRA52 (Haute-Marne) et l’ASODEDRA (Vosges) assignent l’Andra en responsabilité pour faute. L’Andra a délibérément dissimulé l’intérêt de la ressource géothermique à Bure afin de favoriser l’implantation de CIGÉO, le site national prévu pour l’enfouissement des déchets radioactifs en profondeur.
L’Andra annonce un potentiel géothermique médiocre à Bure…
Depuis 1994, l’Andra cherche à implanter à Bure (Meuse) un site
d’enfouissement de déchets en profondeur. En 2008, elle fait effectuer
un forage profond pour vérifier le potentiel géothermique de la région.
En effet, le Guide de sûreté relatif au stockage définitif de 2008
énonce qu’on ne doit pas enfouir des déchets radioactifs à l’aplomb
d’une ressource géothermique. L’Andra annonce alors un débit de 5m3/h.
Comparant ce débit aux « 150 à 400 m3/h » des exploitations
géothermiques, elle martèle que le potentiel géothermique est
« faible », « médiocre », sans intérêt.
… mais a délibérément faussé le forage !
Ce que l’Andra s’est bien gardée de dire, c’est qu’elle avait fait prévoir une pompe dont le débit maximal était de 6 m3/h.
Ce que l’Andra s’est bien gardée de dire, c’est que l’appareillage était obstrué par des boues.
Ce que l’Andra s’est bien gardée de dire, c’est qu’elle a imposé
de laisser à nu 90 mètres de roche argileuse friable juste au-dessus
des mesures. Les débris d’argile tombés dans le forage ou arrachés par
le passage des outils ont été à l’origine de dysfonctionnements fatals
(tests inexploitables, perte d’une coûteuse sonde CNRS, etc.).
Ce que l’Andra s’est bien gardée de dire, c’est qu’elle n’a pas respecté son propre cahier des charges pour les tests.
Ce que l’Andra s’est bien gardée de dire, c’est qu’il existe un
potentiel géothermique plus profond donc plus chaud (100°C et plus),
d’une épaisseur exceptionnelle à l’aplomb de Bure. L’Andra a trompé tout
le monde, y compris les scientifiques, et en particulier la communauté
des géologues.
Face aux manipulations de l’Andra, les associations saisissent la justice.
Mise en demeure pour faute le 19 décembre 2012 par les
associations, l’Andra, par réponse du 18 janvier 2013, a reconnu que la
ressource géothermique à l’aplomb du site de Bure était « bonne ». Mais
elle refuse d’en tirer les conséquences et cherche à tromper une
nouvelle fois, en utilisant à mauvais escient des cartes qui
répertorient le potentiel géothermique à très faible profondeur.
Destinées à l’installation de pompes à chaleur, ces cartes n’ont
strictement rien à voir avec la géothermie profonde.
Les associations se tournent aujourd’hui vers la justice afin que la faute de l’Andra soit reconnue. Alors que la France doit changer d’urgence de modèle énergétique, l’Andra a choisi de dissimuler une ressource en énergie renouvelable pour imposer une installation nucléaire qui risque de contaminer toute une région !
Mais l’andra ça fonctionne comment c’est public ou privé ou public avec 90% de sous traitance?
Informez nous puisque la radio public ne sait pas le faire
L’union fait la force paraît-il… Pourquoi les associations antinucléaire ne s’uniraient-elles pas entre-elles et avec ceux qui dans la société refusent de poursuivre dans cette voie et proposent des solutions, d’autres vivre-ensemble ? Le poids sera tout autre…
Comme beaucoup déjà, je regrette que ce ne soit pas un débat. Les déchets sont un problème plus que colossal, évidemment il faut trouver quoi en faire mais pendant ce temps il faudrait voir pour arrêter d’en créer (nous autre citoyens pouvons : diminuer notre consommation d’électricité, passer chez enercoop http://www.enercoop.fr/, entre autres).
http://energie.edf.com/nucleaire/dechets-radioactifs/4-principes-de-gestion-d-edf-45726.html
Pourquoi n’y a t’on pas penser plus tot, dès les premiers déchets,et ne pas faire du nucleaire à tout va
et Mr sarkozy lui qui était favorable ,il en pense quoi des déchets.
Ce n’est pas tolérable de vivre à crédit sur les futures
générations qui vont devoir gérer nos conneries! ce n’est pas aimer la
vie*
Collectif Stop déchets nucléaires
Le premier « Fût de la HONTE »
… est décerné à …
Ce mercredi 15 mai s’ouvre un dit « débat public » sur le projet d’enfouir les pires déchets radioactifs
qui, d’ailleurs, suscite de vives polémiques (calendrier, contenu, utilité)
Sous les feux de l’actualité comme jamais, les déchets du nucléaire concentrent des questions sociétales capitales sur la prétendue « solution ». Quid de l’environnement, de la santé, de l’économie, de l’éthique que pose ce cadeau empoisonné envers des milliers de générations qui vont nous succéder ?
Ce choix, cette décision d’enfouir est issue d’un processus, d’une « gouvernance » amplement pipée et largement méconnue
la sinistre plaisanterie ayant assez duré
le CEDRA décerne ce jour
le premier « Fût de la HONTE »
… à…
Bruno Sido
éminence grise
« Fût de la HONTE » ! Le sénateur B.SIDO, à travers la loi, fait octroyer des sommes folles (30 millions d’euros annuellement) à un GIP en Haute-Marne (groupement d’intérêt public), lui-même présidé par…B.SIDO. Et, parmi les destinataires de ses largesses, ce GIP octroie des fonds conséquents au Conseil Général de Haute-Marne, présidé par…. B.SIDO ! Vous avez dit conflit d’intérêt majeur ?
« Fût de la HONTE » ! Ce GIP (qui a un clone en Meuse), piloté par B.SIDO donc, a été inventé pour faire accepter localement une méga décharge nucléaire souterraine. Cette idée lumineuse (se débarrasser des poisons nucléaires en les enfouissant) a été votée par les parlementaires, députés et sénateurs. Ceux-ci et celles-ci n’étant pas des spécialistes de la question, et on ne peut leur en vouloir là-dessus, ils s’en remettent aux éclairages et aux avis d’une commission dénommée OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques). Qui est le président de l’OPECST ?… si, B.SIDO (curiosité : élu de droite mais nommé par une Assemblée Nationale de gauche et un Sénat de gauche)
« Fût de la HONTE » ! La France, dans le domaine nucléaire, n’étant pas réputée comme modèle démocratique, elle s’est sentie obligée de créer un HCTISN, Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire. Et qui y retrouve-t-on comme membre éminent ? B.SIDO… auteur d’ailleurs d’une superbe attestation
« Fût de la HONTE » ! Le projet d’enfouissement des déchets du nucléaire étant ‘surveillé’ par un CLIS (Comité local d’information et de suivi), celui-ci a été très longtemps présidé par le préfet local, représentant de l’Etat ; cet Etat qui programme l’enfouissement. Depuis, par souci démocratique, les choses ont changé et c’est à présent un élu qui pilote le Clis (loi de 2006), désigné par les présidents des Conseils généraux de Haute-Marne et de Meuse. Et qui B.SIDO et C.Namy (étiquetés à droite) ont-ils choisi comme premier président de ce CLIS nouvelle version ? le député Christian Bataille, idolâtre notoire de l’enfouissement des poisons nucléaires (étiqueté de gauche). Bêtise profonde ou cynisme sans limite ?
« Fût de la HONTE » ! Cumulard, on retrouve encore B.SIDO comme n°2 de l’ADF (Assemblée des départements de France), mais à trop charger la barque voilà l’élu au centre de vives interrogations levées par un journaliste, tandis que son interpellation en tant que « misogyne beauf » a suscité un portrait décapant. La démocratie est rongée, et le virus y prend sa part, active
Déchets nucléaires > monstrueux, plusieurs centaines de milliers de fûts de la HONTE
autant dire qu’il y en a encore à distribuer
… à moins qu’ON revienne à de bonnes pratiques
car, n’oublions pas, on a le choix : SUBIR ou AGIR !
Les problèmes d’un confinement insuffisant du site de
stockage souterrain (177 citernes en sub-surface, renfermant 204 000 m3
de déchets HAVL) de Hanford (État de Washington, Etats-Unis) nécessitent
le recours à un retraitement à l’échéance de 2045 .
De ces expériences à l’échelle d’une seule génération, il en
résulte qu’un accès régulier pour un contrôle périodique rigoureux est
une condition essentielle de la gestion durable des déchets nucléaires.
Au titre de cette charge difficile à assumer, il convient de refuser le concept de l’enfouissement (ou « stockage irréversible », contradictio in terminis technocratique), afin de permettre un accès permanent aux déchets, afin d’en assurer le confinement (par la maintenance périodique des barrières technologiques) ou un retraitement (grâce à de nouvelles technologies qui verraient le jour).
Vous dites que les déchets génèrent des déchets. D’accord. Pourquoi alors continuer à en produire ?
Cette solution a été étudiée par le CEA entre 1991 et 2005 et a conclu à une non faisabilité.
Reportez-vous à l’émission « pièces à conviction » de FRANCE 3
d’il y a trois ans et vous verrez les « connaissances » du sieur
BATAILLE: le néant total !
FRANCE INTER participe scandaleusement à la désinformation orchestrée par le milieu pro-nucléaire…mais c’est habituel !
Voici des informations importantes que FRANCE INTER REFUSE de communiquer à travers ces diverses émissions:
NUCLEAIRE:
L’Autorité de Sûreté Nucléaire
recommande à l’Etat d’améliorer
la « réponse post-accidentelle » !
En clair:
Comment confirmer
que tout est nul !
Le 21 novembre 2012, L’Autorité de Sûreté Nucléaire a publié ses
premiers documents de la « Doctrine Nationale pour la Gestion
Post-Accidentelle ».
L’objectif est de permettre aux pouvoirs publics de construire
une stratégie de prise en charge des conséquences sanitaires, sociales
et économiques d’un accident nucléaire.
Le problème est que ces éléments ne visent qu’un « accident limité avec des rejets radioactifs sur moins de 24h » !
L’ASN compte sur les Plans Particuliers d’Intervention (PPI) et sur les Plans ORSEC-RAD pour améliorer la chose !
Elément pour le moins étrange, la doctrine n’aborde pas les
catastrophes de TCHERNOBYL et de FUKUSHIMA !…même si elles sont
rapidement mentionnées.
On ne va pas s’embarrasser de problèmes supplémentaires !
On s’intéresse à « un accident d’ampleur modérée entraînant des
rejets de courte durée avec un retour rapide dans un état sûr de
l’installation ».
La catastrophe majeure, désormais prise en considération dans les documents internes de EDF, est donc écartée !
L’ASN indique que: « Les accidents de grande ampleur entraînant
des rejets sur plusieurs jours feront l’objet d’une prochaine étape »
annonce le Comité Directeur pour la Gestion de la Phase
Post-Accidentelle (CODIRPA)…
Puisque l’on vous dit qu’il n’y a pas d’urgence en FRANCE…Ben
oui, quoi, on est les meilleurs et on a les meilleures centrales
nucléaires au Monde !
L’ASN souligne que: « Si les principes directeurs sont
globalement identiques pour les accidents majeurs, la chronologie et la
faisabilité des actions pourraient en revanche différer, compte tenu de
l’éventualité de devoir engager simultanément, mais sur des territoires
différents, des actions de protection de la population directement
exposée aux rejets de substances radioactives dans l’atmosphère et
d’autres destinées à protéger la population exposée aux dépôts de ces
substances dans l’environnement ».
En clair, ce serait le bordel, la panique et la population
serait « maîtrisée » avec l’action de l’armée. C’est d’ailleurs ainsi
que cela s’est déroulé après TCHERNOBYL et FUKUSHIMA !
Car n’oublions pas qu’en cas de catastrophe nucléaire, nous
passerions d’un régime démocratique à un régime proche de la
dictature…qui plus est…militaire !
Le collège de l’ASN considère que: « Le Gouvernement devrait
améliorer son dispositif actuel car, même après un accident modéré, les
dépôts radioactifs pourraient s’étendre sur des distances
significativement plus importantes que les rayons indiqués dans les PPI,
pouvant aller d’une dizaine à plusieurs dizaines de kilomètres ».
A nouveau, c’est ce que l’on constate après TCHERNOBYL et
FUKUSHIMA: les éléments radioactifs se dispersent sur de très grandes
distances et d’une manière inégale…en « taches de léopards » comme on
l’a remarqué…y compris en FRANCE après les dépôts de TCHERNOBYL.
Donc, l’ASN dit, d’une manière édulcorée: les plans PPI prévus
par l’administration dans les préfectures sont NULS et ne correspondent
absolument pas à la réalité !
L’ASN « recommande de poursuivre et d’intensifier le processus
de préparation » !…une véritable HYPOCRISIE de la part de l’ASN et des
services de l’Etat qui pourtant devraient protéger la population.
Les cinq membres du collège de l’ASN « estiment qu’il
conviendrait de compléter les plans d’organisation de la réponse de la
Sécurité Civile (ORSEC-RAD) et les Plans Particuliers d’Intervention
(PPI)…
Dit autrement: c’est la panique comme à chaque essai de simulation pour tester la réaction des différents organismes concernés !
D’ailleurs, si une catastrophe majeure se produit sur un site civil ou militaire en FRANCE…ce sera de toute façon le chaos !
L’ASN souligne ensuite la mise en place de l’évacuation de la
population par l’armée et la gestion « par la dose » des personnes et
des produits de consommation courante pour l’alimentation:
« Il faudra intégrer des travaux de planification pour organiser
rapidement, en cas d’accident, le maintien sur place ou l’éloignement
de longue durée des populations vivant à proximité de l’installation
accidentée, l’ouverture de centres d’accueil et d’information,
l’interdiction de consommation et de mise sur le marché des denrées
alimentaires produites localement et les premièrers opérations de
nettoyage du milieu bâti ».
Ce qu’oublie de dire l’ASN, c’est que s’il y a une catastrophe
majeure en FRANCE…c’est TOUTE LA FRANCE qui sera polluée et contaminée
par tous les composés radioactifs ET chimiques.
Donc, de toute façon, les niveaux d’intervention par rapport aux
doses seront revus à la HAUSSE alors qu’en temps normal (sans
catastrophe) ces niveaux d’intervention seraient beaucoup plus bas.
On constate d’ailleurs cela après TCHERNOBYL et FUKUSHIMA !
Le collège d’experts recommande aussi de: « préparer le premier
programme NATIONAL susceptible d’être porté, en situation de crise, par
le Gouvernement.
Ce programme prendrait en compte par anticipation les éléments d’ordre sanitaire, social et économique ».
Il y a donc, à mots couverts, confirmation d’une DESTRUCTION de
l’équilibre NATIONAL de la Santé de la population, de la vie Sociale et
Economique du pays !
L’ASN aborde également la « phase post-accidentelle » qui débute
par une période de « transition (quelques semaines ?…quelques mois ?)
marquée par une connaissance encore IMPRECISE de l’état réel de la
contamination et des risques d’exposition CHRONIQUES des personnes.
Vient ensuite la « période de long terme (plusieurs années ?…plusieurs
décennies ?) caractérisée par une contamination DURABLE DES TERRITOIRES
et un risque d’EXPOSITIONS CHRONIQUES DES PERSONNES ».
L’ASN retient « trois objectifs fondamentaux: la protection des
populations contre les dangers des rayonnements ionisants, l’appui aux
populations victimes des conséquences de l’accident et la reconquête des
territoires affectés sur le plan économique et social ».
L’ASN ment ! La population ne sera pas protégée contre les
radiations. Elle sera, au contraire journellement contaminée notamment
par l’ingestion et l’inhalation des différents produits contenus dans
l’alimentation et dans les eaux et les sols.
La gestion de la population se fera par la DOSE. On laissera
mourir les gens les plus atteints; on s’occupera un temps des moins
irradiés et on ne s’occupera pas des faiblement irradiés et contaminés.
Donc, de toute façon, à part les très malades qui mourront
rapidement, l’ETAT et les INDUSTRIELS ne prendront pas la responsabilité
des DECES FUTURS !
Or, l’on sait que, même à faibles doses, les effets à terme sont
dévastateurs sur la santé de la population avec une augmentation de la
MORBIDITE (maladies diverses) et de la MORTALITE.
La « reconquête des territoires affectés sur le plan économique
et social »: cela signifie simplement que la FRANCE fera comme le JAPON:
la population sera à nouveau autorisée à consommer des denrées
CONTAMINEES…pour le bien-être de l’ECONOMIE !
D’ailleurs, l’ASN indique quatre « principes de gestion:
1 / L’ANTICIPATION qui impose de prendre en compte dès la fin de la phase d’urgence les enjeux à moyen et long termes.
2 / La JUSTIFICATION: les bénéfices attendus, notamment en
termes de détriments radiologiques évités, doivent être supérieurs aux
risques et inconvénients inhérents à leur mise en oeuvre. Il faut
proportionner les actions et les moyens mis en oeuvre aux enjeux des
territoires concernés et à la gravité de la situation.
3 / L’OPTIMISATION qui doit réduire l’exposition de la
population à un niveau aussi bas que RAISONNABLEMENT possible compte
tenu des facteurs ECONOMIQUES et SOCIETAUX.
4 / CONSTRUCTION PARTAGEE et TRANSPARENCE. La gestion
post-accidentelle doit impliquer les acteurs locaux de façon
transparente en amont de l’accident, dès le stade de la préparation,
dans les réflexions sur les stratégies de gestion des conséquences d’un
accident ».
Il est donc écrit très clairement ce que je disais ci-dessus !
Problème: « Réduire l’exposition de la population à un niveau
aussi bas que RAISONNABLEMENT possible » n’est pas un raisonnement
scientifique mais ECONOMIQUE ! La RAISON n’est pas une référence
scientifique, sérieuse et honnête pour justifier de l’irradiation
constante de la population !
On demande à la population de bien vouloir accepter d’être
irradiée…et pire…de l’accepter AVANT TOUT ACCIDENT !…ce qui franchement
est dégueulasse et machiavélique.
La population n’est pas responsable de la mise en place de ces
lieux générateurs de catastrophes nucléaires et pourtant on lui demande
d’en assumer les conséquences !
Pour être encore plus clair, le CODIRPA:
« Propose aux populations de rester vivre dans un territoire
contaminé sur le long terme, ou de revenir s’y réinstaller, ce qui n’est
pas ANODIN.
Cela suppose que les acteurs locaux soient impliqués dans cette
décision et en capacité d’agir pour améliorer l’état radiologique de
leur environnement, pour assurer leur protection et le maintien, voire
le développement d’activités économiques et sociales au sein du
territoire. Il s’agit là de la responsabilité des pouvoirs publics même
si la décision est prise après un débat approfondi avec l’ensemble des
parties prenantes concernées, aux niveau national et local ».
C’est donc ce que je soulignais auparavant.
La différence désormais est qu’un organisme d’Etat l’écrit clairement !
Dans la situation d’une catastrophe nucléaire majeure en FRANCE,
les responsables de ce désastre ne seraient pas « meilleurs » que ceux
de TCHERNOBYL et de FUKUSHIMA !
Le document de l’ASN est une véritable BOMBE car il confirme que:
1 / Ce serait le bordel et la panique aussi bien chez les habitants que chez les décideurs.
2 / La population serait maîtrisée par l’armée et manipulée par
certains « censeurs de l’Etat » notamment par rapport aux résultats des
mesures donnés et des effets non reconnus.
3 / La population vivrait de toute façon dans des lieux
contaminés pour très longtemps et donc, elle resterait sur place…puisque
l’ASN avoue que TOUTE LA FRANCE SERAIT CONTAMINEE !
Quelques petits commentaires enfin sur ce qui pourrait se
passer en FRANCE si l’on analyse la situation actuelle à FUKUSHIMA et si
l’on se penche sur quelques problèmes:
1 / Le milieu du nucléaire est trop sûr de lui.
2 /Après THREE MILE ISLAND, TCHERNOBYL ET FUKUSHIMA, la doctrine probabiliste du risque a montré ses limites.
3 / Séismes et inondations: le parc français est très exposé.
Avec 58 réacteurs nucléaires répartis sur 19 sites, la FRANCE est l’un des pays les plus nucléarisés au Monde.
Certains réacteurs sont installés en zone sismique et d’autres
sont installés en zone inondable car construits à l’époque sous le
niveau des crues extrêmes.
4 /Dans la même situation que TCHERNOBYL et FUKUSHIMA, EDF ne
ferait pas mieux !…et ni les organismes d’ETAT et les différentes
administrations.
La mesure des risques naturels n’est pas suffisamment prise en compte.
Il y a toujours un aléa sismique et un risque important d’inondations.
5 / Les modèles statistiques et mathématiques considérés par les « experts » sont insuffisants et inaptes à prévoir le pire.
6 / Dans la situation d’une montée en chaleur du combustible non maîtrisée, EDF se retrouverait aussi désemparée qu’à FUKUSHIMA.
7 / Les défauts génériques très nombreux sur les centrales
françaises ainsi qu’une situation non prévue se rajoutant comme
co-facteur lors d’une catastrophe induisent une augmentation très
importante des risques sur TOUTES LES CENTRALES NUCLEAIRES françaises.
8 / La situation des piscines de combustible usé est une véritable BOMBE à retardement !
Ce sont elles qui contiennent le plus de combustible. Même s’il est moins « chaud » que dans le coeur il est plus RADIOACTIF !
En FRANCE, les piscines du parc français sont situées à
l’extérieur des réacteurs et ne bénéficient pas d’une ENCEINTE DE
CONFINEMENT.
En cas d’accident sur ces piscines, les conséquences seraient
TRES GRAVES car les panaches radioactifs pourraient tout simplement
s’échapper de SIMPLES HANGARS industriels qui les couvrent !
9 / Le confinement des réacteurs français n’existe pas dans les faits.
Pour refroidir le coeur nucléaire, il faut injecter en continu
de l’eau qui…accélère la production d’hydrogène. Or, une augmentation
non maîtrisée d’hydrogène dans l’enceinte ferait qu’à un moment
donné…l’industriel serait OBLIGE DE RELACHER cette radioactivité hors du
site nucléaire !…Un beau petit cadeau pour la population !
10 /EDF a un sérieux problème: l’exploitant ne sait pas bien
filtrer les radioéléments qui pourraient s’échapper de l’enceinte si un
réacteur était en fusion !
A l’intérieur de l’enceinte chaude et radioactive, l’iode subit
de nombreuses modifications et réagit même avec la peinture des murs de
la centrale pour former un composé organique redoutable ! Pas de
solutions non plus par rapport aux particules de ruthénium très
radiotoxiques: EDF ne sait pas faire !…alors qu’autour de la centrale de
FUKUSHIMA des taux très importants de ruthénium ont été repérés.
11 / EDF ne peut garantir l’étanchéité des enceintes. Les stuctures ne peuvent résister à plus de 8 bars…
12 / EDF ne sait pas contrôler la fusion d’un coeur radioactif.
13 / Le zirconium est le problème majeur dans la situation d’une
explosion des enceintes ou dans la fonte des barres de combustible à
une vitesse incontrôlable.
Si la température monte, le zirconium interagit avec le combustible et abaisse le point de fusion à 600°C !
Le tungstène n’a pas été installé dans les centrales
françaises…pour des raisons ECONOMIQUES ! Même pour les EPR, rien n’a
été changé !
14 / L’organisation des secours sera un ECHEC de toute façon.
Tout sera réalisé dans l’urgence et l’improvisation. Il y a un excès de
confiance parmi les « décideurs » même si l’on note, à travers le
document de l’ASN, une certaine conscience de ce que sera l’après
catastrophe…
15 / Parmi les « liquidateurs » français…qui acceptera de faire partie du lot ?…et combien ?…
16 / Il n’y aura, à terme, aucune maîtrise des zones contaminées
puisque l’ASN note que l’on pourra, de toute façon, réintégrer les
lieux…et puisque la FRANCE ENTIERE sera concernée !
17 / Enfin les conséquences sanitaires seront impossibles à
prévoir…donc, l’ETAT minimisera les effets (voire les censurera) et
mentira à la population.
LE NUCLEAIRE EST UN PIEGE.
LE NUCLEAIRE, CIVIL COMME MILITAIRE,
EST LE TOMBEAU FUTUR
DE NOTRE CIVILISATION.
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film »URANIUM EN LIMOUSIN « lesoufflecestmavie.unblog.fr
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »
La contamination, qui ne manquera pas d’intervenir (mais quand ?, vaste pari à supporter par les civilisations futures), se propagera vers des lieux actuellement très peuplés (le site de Bure est implanté en bordure orientale du bassin hydrologique de Paris). On ignore tout de l’occupation future de la vaste zone concernée, mais l’augmentation continuelle de la population mondiale laisse supposer une forte présence humaine (pour faire abstraction de notre responsabilité de l’environnement naturel, cf. fig. 3).
Il en résulte une responsabilité éthique de notre génération et de notre civilisation vis-à-vis des générations et civilisations futures. Par conséquent, la question posée par l’enquête publique n’est pas superficielle (la prolongation des autorisations pour quelques années d’un « laboratoire »), mais fondamentale : l’engagement par notre civilisation de responsabilités qui concernent non seulement les générations futures (durée de quelques siècles), mais des civilisations futures (durée de millénaires), et même, au-delà, l’humanité (durée de millions d’années).
En outre, la nocivité des déchets nucléaires persiste pendant
des durées qui surpassent celles de toute organisation sociale ou
civilisation connue dans l’Histoire. Les périodes des radionucléides,
comprises entre 24 200 ans pour le Pu-239 et 2 342 000 000 (sic) ans
pour l’isotope U-236, excèdent toute capacité de prévision humaine.
Le traitement de ces déchets nucléaires engage par conséquent
des responsabilités qui concernent les générations, voire les
civilisations futures. Des considérations éthiques à propos du futur «
stockage » dans les profondeurs géologiques de déchets nucléaires
s’imposent donc de manière prégnante, bien davantage que les questions,
somme toute superficielles, liées au « laboratoire » actuel.
Je voudrai savoir en combien de temps ces déchets ne sont plus nocifs? et que faire des déchets que l’on fabrique….
Cordialement
Alain
Je pense que des partisans de l’abandon progressif du
nucléaire, comme le réseau Sortir du Nucléaire par exemple, connaissent
au moins autant le sujet. Vous me direz qu’eux non plus ne sont pas
objectifs puisqu’ils défendent un point de vue opposé, mais au moins
cela aurait équilibré le débat.
Ou alors il ne s’agit pas d’un débat mais d’une discussion radiodiffusée entre bons amis…
Stéphane Lhomme de l’observatoire du nucléaire (voir son com plus bas), Fabrice Nicolino*, etc. etc. etc. connaissent au moins aussi bien le sujet…
* http://fabrice-nicolino.com/index.php/?cat=26
Il semble que EDF a défini un concept de stockage géologique des déchets nucléaires qui serait 2 à 3 fois moins cher que celui proposé par l’ANDRA. Qu’en pensez-vous ? N’y a-t-il pas eu de la part de l’ANDRA une tendance à choisir les solutions les plus luxueuses sans se soucier réllement des coûts ?
Soit. Donc, une réponse : on ne les produit plus. Et je vous assure qu’avec ce préalable on pourra gérer avec plus de sérénité et d’efficacité ceux qui sont déjà produits.
Quelle est leur position actuellement sur le stockage des déchets ?
Il faut absolument maintenir le projet du surgénérateur ASTRID à Marcoule…
Et je pose 2 questions :
Y a-t-il une autre alternative à ce stockage des déchets que ce type de stockage profond ?
La réversibilité n’induit-elle pas un surcoût, et que ferait-on des déchets réversibles ?
Aujourd’hui, concernant les déchets radioactifs, rebelote ! Et le tout mis en musique par une journaliste pronucléaire alors qu’elle est en charge… de l’écologie !
Le Téléphone sonne a remis en vigueur l’ORTF, la radio publique est donc « la voix de son maître », l’Etat pronucléaire et le lobby de l’atome.
Voir plutôt l’Observatoire du nucléaire :
http://www.observatoire-du-nucleaire.org
Il n’y a malheureusement pas que le Téléphone sonne : un « combat » que je mène sur la page du 7/9 est que le service public donne la parole au public, à la société civile, et non comme c’est le cas dans cette émission aux seuls économistes et politiciens professionnels qui font le tour des médias pour propager la voix de leur maître, l’idéologie productiviste/consumériste/croissantiste (pourtant à bout de souffle et provoquant toujours plus de dégâts !) pour laquelle le nucléaire (qui d’ailleurs nécessite un impérialisme mortifère, un vol aux citoyens propriétaires légitimes de l’uranium…) est aujourd’hui irremplaçable.
Bravo pour votre combat, et au plaisir !
HP – M.15.05.2013 – 9H45 -
je voulais simplement demander pardon à mes deux enfants, aux enfants de ma soeur et ceux de la famille de ma femme. Pardon à mes futures probables petits enfants, et petits petits enfants…..Pardon aux génération futures et aux autres êtres vivants. Pardon pour avoir participé d’une certaine manière, du moins d’avoir cautionner la production et le stockage de déchets radioactifs dangereux, que nous sommes incapables de contrôler et qui pourraient avoir des conséquences graves et irréversibles ; faire l’objet de convoitises malsaines et dont la sureté semble quand même douteuse et hasardeuse. D’avoir été de ceux qui auront été les apprentis sorciers de la nature. ceux qui auront laissé faire… Pardon d’avoir risqué leur vie, au nom de la dite croissance, du profit et de la consommation.
Je suis pourtant de ceux qui milite pour les alternatives. Je
ne suis pourtant pas un extrémiste. Optimiste activiste, j’essai à mon
humble niveau, de contribuer à réduire mon impact sur mon environnement.
Je ne prétends pas sauver la planète. Je sais seulement que dès mon
arrivée sur cette terre, j’ai d’une façon ou d’une autre contribué à sa
pollution. Alors autant polluer le moins possible. Pour nos futures
générations, mais aussi pour le mieux être de l’ensemble des être
vivants de cette terre.
Je me suis engagé vers une consommation « différente »,
consciente et soucieuse du respect de l’environnement naturel ou social.
Je ne suis pour autant pas « extrémiste ».
Si je me suis engager dans cette voie, c’est d’abord parce qu’un
jour je me suis posé cette question : » si je deviens Papa, que mon
enfant devenu grand, vit dans un monde qui ne ressemble plus à celui que
j’ai connu petit et que je connais encore aujourd’hui. Qu’il soit
obligé de vivre dans un milieu confiné, à l’abri de pollutions… Enfin un
scénario un peu catastrophe en somme. Un jour, il viendrait me voir et
me poser cette question « Papa, pourquoi le monde est il comme ça
aujourd’hui ? Qu’a tu fais Toi pour que le monde dans lequel je vis ne
soit pas celui là ? »
Alors aujourd’hui j’essaie, à mon niveau de faire en sorte que mes enfants puissent être heureux à leur tour.
Bien à vous
Gildas
Ce type de reflexion est un contre-sens total dans la mesure ou le stockage est pensé, concu et dimensionné pour que cela ne soit justement pas le cas ! la couche d’argile se situe à -500 m environ de profondeur. A cette profondeur il n’y a pas de vie, pas de racine, pas de faune, pas de flore, pas de bactéries. il n’y a pas découlement d’eau (pas de nappes, pas d’aquifère) et il n’y a pas de ressources exploitables (pas de minerais, pas de gisements, pas de gaz, pas de pétrole etc….).
Le stockage a pour objet d’isoler les déchets de la biosphère et donc du monde du vivant. D’où le choix de la profondeur. C’est également pour isoler les déchets des aléas climatiques, guerres, érosion, attentats….dans la mesure où il est impossible de prévoir ces facteurs humains.
Une fois qu’on a compris que l’intéret du stockage c’est cela, on peut se poser la question « comment on fait ? ». La réponse repose sur un constat très modeste : l’homme n’est pas capable de créer des matériaux capable deconfiner la matière radioactive pendant des millions d’années. C’est pour cela que la sureté du stockage repose sur les propriétés d’une couche d’argile : epaisseur, stabilité, IMPERMEABILITE, absence d’écoulements souterrains, absences de failles, région quasiment asismique, terrain stable et quasiment pas sousmis a des mouvements de plaque etc…..
La radioactivité remontera à la surface un jour (seuls 2 ou 3 radioéléments sont mobiles, touts les autres ne remonteront jamais), c’est sur (dans quelques centaines de milliers d’années). A cette date, la radioactivité aura naturellement décru. Cela signifie que vous serez 1000 fois plus contaminé en prenant l’avion (rayonnement cosmique) en faisant une radio à l’hopital (choses que vous faites sans vous poser de question et sans vous alarmer) ou en passant vos vacances en bretagne qu’en vivant au dessus du stockage, en y buvant de l’eau de la rivière et en mangeant les légumes de votre jardin.
Bien sur, le site va évoluer (érosion en surface, cycle de
glaciation tous les 50 000 ans, surrection lié à la poussée alpine,
modification des écoulements hydrogéologique à faible
profondeur,etc….Tout ceci est étudié depuis plus de 25 ans par les
scientifiques. Cet état des connaissances à permet de selectionner un
site qui répondait aux exigences de sureté.
En ce qui concerne les installations, leur conception est
simple, modulable, adaptable, évolutive et elles sont concues pour gérer
tous les risques identifiés (risque incendie, risque explosion, chute
de colis, risque innondation,….). Elle utilise des matériaux durables
(au sens de la periode d’explotation d’ordre séculaire), compatibles
avec les conditions d’environnement et robustes.
Pour résumé, un stockage, ce n’est pas un simple trou dans lequel on met de la merde. C’est un ouvrage qui a été pensé, concu et dimensionner pour remplir sa fonction première qui est la sureté. Tous les travaux associés sont examinés à la loupe par des tas d’organismes publics et privés : ASN, IRSN, CNE, IEER, AERES…. La faisabilité du stockage est un consensus international : tous les pays concernés par ce problème son sur la même voie et la france (et les suédois) sont en pointe sur le sujet. Les efforts investis depuis plus de 30 ans sont considérables et il est inexact de dire qu’il n’existe pas de solution. Aujourd’hui il existe un projet qui est prêt à passer en phase industrielle. Avant cela, la loi de 2006 prévoit de permettre aux public de s’exprimer sur le sujet (débat public) pour justement que leur préoccupation, leur craintes et leurs exigences puissent être intégrés au projet.
Tu ne t’es pas dit que la pire patate brûlante c’est l’enfouissement sous-terrain ?
Merci
C’est beau, ce que vous dites… mais concrètement, que répondez-vous à la question posée : que faire des déchets radioactifs ? on ne les a certes pas choisis, mais malheureusement ils sont là…Un peu facile de de dire ‘Bouh, c’est vilain’, et de détourner le regard. Moi je préfère que l’état s’en occupe plutôt que de balancer la patate chaude à nos enfants et ceux d’après.
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